10000 la passe, 250 paquets de préservatifs, des prostituées à la barre

la crise sanitaire a chassé la prostitution  de la voie publique.  Après la levée du couvre – feu, l’heure est au fiesta pour certains. Ces filles arrêtées avec 250 paquets de préservatifs ne diront pas le contraire. L. Dione et M. N. Faye ont été condamnées respectivement à 3 mois ferme et 1 mois ferme de prison.

Depuis l’instauration de l’état d’urgence le 23 mars pour lutter contre la pandémie, les prostituées ont vu leur clientèle s’envoler et leur revenu fondre. Ces prostitués arrêtées avec 250 paquets accueillaient leurs clients à 10 000 FCfa la passe.

Le procès:

Lobé Diagne, elle, a été relaxée. Selon le quotidien Les Échos qui donne l’information dans sa livraison du jour, elles étaient poursuivies pour association de malfaiteurs, proxénétisme. Arrêtées dans leur appartement, en possession de 250 paquets de préservatifs et 3 bouteilles de lubrifiant, elles accueillaient leurs clients à 10 000 FCfa la passe.

Au Sénégal, la prostitution n’est pas interdite. Seuls sont pénalisés les mineurs de 21 ans qui la pratiquent, le racolage et le proxénétisme. Dans la maison close où les Aïsattou et ses consœurs exercent, les habitués venaient en général après minuit. Désormais, ils sont contraints de passer entre 11 heures et 21 heures, un rythme imposé par le couvre-feu, étendu à 23 heures depuis le 5 juin.

Récit des prostituées.

Depuis le début de la crise du Covid-19, Aïssatou paie 15 000 francs CFA chaque semaine pour que son numéro apparaisse sur des pages Facebook ou des sites en ligne dédiés. « Mais c’est dur, je suis passée d’une dizaine de clients par jour, à seulement deux ou trois », se plaint la professionnelle dont les revenus ont baissé au point qu’elle a désormais du mal à ramener de l’argent à la maison. Une situation d’autant plus délicate qu’elle a cinq enfants dont elle s’en occupe seule et qui ne savent rien de ses activités.

 

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