2019, une année marquée par les vi0lences faites aux femmes

La femme est toujours considérée comme la mère d’ une nation . Elle est la sœur , la tante, l’épouse voir la fille. Pourquoi cette maltraitance ? Combien de femmes meurent après un vi0l ou même après une agression ?

Les statistiques n’ont fait que grimper.  6289 cas de vi0lence basée sur le genre (Vbg) enregistrés dans les boutiques de droit dont 1425 cas de vi0ls dans notre pays. Parmi elles, 14 sont mortes entre les mains de leurs bourreaux. Le Sénégal serait-il devenu un pays de vi0leurs et de p*dophiles ? Une chose est sûre : avant le projet de loi n° 65-60 du 21 juillet 1965 adopté en Conseil des ministres le mercredi 27 novembre dernier, le vi0l était considéré comme un simple délit, passible de cinq à dix ans de prison. Désormais, si le projet de loi est voté à l’Assemblée nationale, les auteurs de ces crimes — et non plus délits — vont prendre la perpète.

C’est le meurtre de trop. Bineta Camara, 23 ans, est morte étranglée dans sa maison familiale à Tambacounda, par un agresseur qui a d’abord tenté de la vi0ler. Cela avait fait réagir beaucoup de sénégalais.

Cette même semaine, alors que le pays se remettait de sa stupeur, on a encore découvert le corps nu d’une femme dans un centre commercial à Ouakam . Puis à Thiès, le cadavre d’une fille, Coumba Yade, vi0lée et assassinée… Son meurtrier court toujours. Quelques mois plus tard  Aminata Ka, enceinte de 3 mois, a été sauvagement tuée par son mari. la liste est si longue qu’on ne peut pas tout citer . Quelles sanctions pour ces sans cœurs et psychopathes ? Si certains parlent de peines de morts d’autres mettent l’accent sur les droits de l’homme.

Aujourd’hui des milliers de voix se lèvent pour dire « Doyna ! » Stop » en wolof) et « Dafadoye ! » (« Ça suffit »). Des cris de révolte contre la recrudescence des vi0lences s*xuelles dont sont victimes trop de femmes sénégalaises.

Sokhna laye Dione