4e mandat à la FSF- Le forcing de Me Augustin Senghor fait déjà un mort : A qui le tour?

La présidence de la fédération de football aiguise des appétits. Si Augustin Senghor, tente de briguer un quatrième mandat consécutif, après son volte-face, d’autres eux, souhaitent le succéder à la tête de l’instance dirigeante du football sénégalais au soir du 7 Août 2021. Mais la campagne du candidat sortant risque d’être entachée avec la mort notée de Samba Sarr le samedi dernier à Pikine.

Le samedi dernier un drame s’est produit au centre culturel Léopold Sédar Senghor de Pikine. Le président du district de football de Pikine Samba Sarr est décédé suite à un malaise. Il avait été bousculé et interdit d’accès par des nervis au centre où se tenait l’élection de renouvellement instances du district. Le défunt dit-on était contre le consensus prônée par des dirigeants du football autour de la candidature forcée d’Augustin Senghor. L’ancien président de l’Asc Thiossane de Pikine voulait exprimer son point de vue le 31 juillet devant Abdoulaye Sow et le candidat Senghor, mais hélas il ne fera jamais. Puisque n’ayant pas accéder à la salle de réunion suite au barrage forcé de certains nervis sur instructions reçues.

Me Augustin Senghor tente de briguer un quatrième de suite, après avoir déclaré officiellement en 2017 que son troisième mandat serait son dernier. Depuis son élection à la vice-présidence de la Caf, le jeu était ouvert pour sa succession à la tête de la fédération sénégalaise de football. Les candidatures commençaient à se signaler. Mady Touré de Génération Foot , Saër Seck de l’Institut de Diambars, Mbaye Diouf Dia de Mbour Petite-Côte, tous voulaient occuper le fauteuil de Senghor. Mais contre toute attente, Augustin Senghor a fait volte-face et décide de briguer un quatrième mandat. Un chamboulement est noté dans le jeu. Des tractations sot faites autour d’un consensus pour porter sa candidature. Les acteurs du mouvement sportif sont divisés.

Si d’aucuns acceptent ce consensus autour du président de l’Us Gorée au nom du sauvegarde de l’intérêt du football, d’autres soutiennent le contraire. Pour ces derniers, le respect de la parole est sacré. Et en bon homme de droit, ces détracteurs soutiennent qu’il ne devait pas enfreindre les règles d’éthiques même si les textes ne prévoient pas une limitation de mandat.

Le samedi dernier, Samba Sarr qui faisait partie des militants anti-consensus s’est vu refuser l’accès à la salle où se trouvait Augustin Senghor, Abdoulaye Sow et d’autres acteurs du football de Pikine. Mais qui a interdit au chef de district de Pikine d’accéder à la salle? Qui a donné l’ordre aux nervis de le bloquer à tout prix? Augustin Senghor savait-il d’avance la position de Samba Sarr par rapport à sa candidature? A qui imputer la mort du président de l’ASC Thiossane? Même si ce dernier est mort suite à un malaise Autant de questions qui méritent d’avoir des réponses.

Samba Sarr est mort avec ses idées qu’il voulait développer devant le candidat Senghor venu rencontrer les acteurs du football de Pikine le samedi dernier. Le consensus devrait-il être accepter à tout prix. D’autres militants anti-consensus connaîtront t-ils le même sort que Samba Sarr. Une chose est sûre, même si le candidat Senghor gagnerait l’élection au soir du 7 aout sa victoire est déjà entachée de sang car il y a mort d’homme

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