A la Une: l’arrestation du cerveau présumé de l’attentat de Charlie Hebdo

C’est l’hebdomadaire Mariannequi a annoncé hier cette « énorme prise » pour les services antiterroristes français, c’est l’un des terroristes « les plus recherchés du monde », lance ce magazine. Qui le souligne : Peter Chérif est soupçonné par la police d’être « un des commanditaires, voire le principal cerveau de l’attentat de Charlie Hebdo ».

Présenté comme un proche des frères Kouachi, auteurs de l’attentat contre Charlie Hebdo en janvier 2015, il a, depuis, été placé en garde à vue. Egalement connu sous le pseudonyme d’Abou Hamza, Peter Cherif est un ancien de la filière dite « des Buttes-Chaumont » à la fin des années 1990 à Paris, rappelle Marianne.

Le Figaro rappelle que Peter Cherif est « parisien d’origine ». Ce quotidien le présente comme un « vétéran de l’islamisme radical », pour avoir, une décennie durant, combattu en Irak et au Yémen, « pays d’où a été lancé l’ordre de “venger” Mahomet après la parution des caricatures du prophète dans Charlie Hebdo », étant rappelé la tuerie exécutée le 7 janvier 2015 à Paris par les frères Kouachi dans les locaux de cet hebdomadaire satirique, où les deux terroristes avaient tué 12 personnes, avant d’être abattus par la police quelques jours plus tard.

Comme le souligne le quotidien Le Parisien, « les services antiterroristes auront de nombreuses questions à lui poser ».

Trump rappelle les « boys » de Syrie

Avalanche de commentaires dans la presse ce matin, après l’annonce par Donald Trump du retrait des troupes américaines du nord de la Syrie. Tout de suite, soulignons, ça va de soi, que ce qui va suivre sur ce sujet a été inspiré à la presse française avant la démission, annoncée cette nuit, du général américain Jim Mattis, secrétaire à la Défense, qui a claqué la porte après que le président des Etats-Unis ait annoncé via Twitter ledit retrait.

Hier déjà, le journal Le Monde avait donné le ton en qualifiant de « dévastateur », ce que le quotidien du soir appelle « le coup » du président américain, accusé par Le Monde « d’ajouter le chaos au chaos ».

Et ce matin, à la Une de Libération, Donald Trump est baptisé « le lâcheur » (alors qu’en pages intérieures, il est carrément traité de « crétin ») ! Comme le reste de la presse française, Libés’alarme du sort des Kurdes, une fois encore « abandonnés en rase campagne par leurs alliés après avoir loyalement combattu à leurs côtés ». Ce quotidien déplore aussi la « déstabilisation supplémentaire d’une région qui n’en avait guère besoin » avant d’estimer que « pour la planète désormais, il est clair (que Donald Trump) est un danger public ».

Car le retrait américain « ouvre la voie à la Turquie », lance en Une Le Figaro. Ce journal qualifie de « brutale » la décision de Donald Trump et y voit un signal « fâcheux », tout en l’expliquant de deux manières. En premier, « l’Amérique (et la réélection) d’abord ! ». A cet égard, « la nouvelle des “boys” rentrant à la maison fait toujours son effet au pied du sapin ». Ensuite, « La realpolitik orientale ». Pour Le Figaro, pas de doute, Trump « joue la Turquie plutôt que les Kurdes » qu’il traite comme de la « chair à canon ». Comme le formule ce journal, la Turquie « fait déjà chauffer le moteur de ses tanks pour leur tomber dessus ».

« Les Kurdes, en première ligne depuis le début, en feront les frais comme d’habitude », se désole La Nouvelle République.

Comme le souligne La Presse de La Manche, le président russe Vladimir Poutine a, une nouvelle fois, « une bonne raison de se réjouir de l’élection de Donald Trump à la Maison blanche (…) La ligne politique de Donald Trump n’est pas l’Amérique d’abord, mais Donald Trump d’abord. La réalité est cruelle. Donald Trump ne gouverne pas, il gère sa popularité ».

Jadot dit « niet » à Royal

En France, Yannick Jadot, tête de liste d’Europe Ecologie-Les Verts aux élections européennes de mai 2019, oppose une fin de non-recevoir à Ségolène Royal. L’ancienne candidate socialiste à l’élection présidentielle de 2007 lui a proposé d’être en deuxième place d’une alliance d’union de la gauche modérée. C’est « non ». Yannick Jadot le dit au journal Le Parisien. « La réponse ne peut pas être de faire de l’écologie une simple potion électorale pour requinquer la gauche, je ne suis pas le conseiller matrimonial du PS pour réconcilier ses courants, Olivier Faure avec Benoît Hamon, Ségolène Royal avec François Hollande », dit donc Yannick Jadot dans Le Parisien.

Jean-Marc Borello accusé de harcèlement et d’agressions sexuelles

Et puis cette enquête sur un patron proche de la macronie comme des milieux gays en France : Jean-Marc Borello. C’est Libération qui a mené ses investigations sur le président du groupe SOS, « accusé de harcèlement et d’agressions sexuelles dans son entreprise ». Ce journal publie une série de témoignages d’anciens stagiaires et d’ex-salariés qui dénoncent les agissements potentiellement délictueux de Jean-Marc Borello, célèbre patron de l’économie sociale et solidaire en France, « compagnon de route discret des socialistes avant de soutenir ouvertement Emmanuel Macron, son ancien élève de Sciences-Po », rappelle Libé,qui ne manque pas de rappeler également son poste de « président de la commission nationale d’investiture de LREM en vue des élections européennes ».

Ce journal évoque des « gestes sexuellement explicites » ainsi qu’un « mélange de contrainte morale, hiérarchique et physique ». Dans Libération, Jean-Marc Borello se défend de toute pression sur ses collaborateurs. « Si quelqu’un a été choqué, blessé, je veux m’en excuser auprès de lui ou elle », dit-il à Libé.

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