L’arrestation d’Abdoulaye Seck remonte à une opération menée par l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS). Ce dernier faisait partie des individus interpellés dans le cadre de cette vaste opération de lutte contre le trafic de drogue. Les personnes arrêtées, dont Abdoulaye Seck, étaient soupçonnées de participer à un réseau international de trafic de drogue et de blanchiment d’argent.
Les accusations portées contre Abdoulaye Seck sont graves : il est présenté comme un acteur clé dans la gestion d’un point de vente de drogue au sein de l’hôtel Terrou-Bi à Dakar, où les autorités ont découvert des bouteilles d’azote dans la suite qu’il occupait. L’enquête de l’OCRTIS, qui a conduit à son arrestation en mai, suggère qu’il pourrait être impliqué dans un réseau international de trafic de cocaïne. Ce réseau aurait acheminé la drogue depuis la Gambie et la Guinée-Bissau vers Marseille en passant par le Sénégal.
Le journal Libération avait en mai dernier publié un rapport détaillé de cette enquête, soulignant qu’Abdoulaye Seck aurait joué un rôle actif dans l’organisation et l’exportation de cocaïne via des circuits internationaux bien établis.