Affaire Sweet Beauté : Pastef Mbao dénonce le “kidnapping” de Dahirou Thiam

C’est avec émoi que la commune de Mbao a appris la convocation et la mise en garde à vue de notre frère patriote Dahirou Thiam ce jeudi 18 février 2021.Cette nouvelle, dont le principal objectif est de terroriser le peuple sénégalais, ne fait que renforcer la théorie du complot dont sont victimes PASTEF-les patriotes et son leader Ousmane Sonko.

On est, incontestablement, en face d’un glissement du dossier, quittant l’accusation de viol contre notre leader pour enjamber l’atteinte à la sûreté de l’Etat. Pour mieux étayer leur machination, ils ont besoin, avant d’atteindre Ousmane Sonko, de mettre en cause des militants et responsables de notre parti.

N’ont-ils pas commencé par prendre en otage le chargé de l’organisation de PASTEF, Abass Fall, par ailleurs coordonnateur du département de Dakar, au moment où il amenait à manger aux détenus de la journée du lundi 08 ? Ils ont ensuite cueilli l’épouse de l’administrateur général d u parti sur le chemin de son lieu de travail. Ils interpellent à nouveau avant hier mercredi 17 février, après l’avoir relâchée le jour de l’arrestation de Abass, Fatima Mbengue, ci-devant assistante de Ousmane Sonko. Et, le dernier épisode de ce feuilleton de mauvaise qualité a été le kidnapping de notre frère Dahirou Thiam dont le seul et unique tort est de croire au projet qui fait rêver toutes les franges du peuple sénégalais en adhérant à PASTEF.

Que reproche-t-on finalement à Dahirou ?

On aurait, selon certaines informations, trouvé son nom dans le répertoire de la personne qui aurait vendu la puce qui aurait servi à proférer des menaces à l’endroit de certaines autorités politiques. Voyant que cette piste, comme celle du viol, risquait de tomber dans le ridicule, ils auraient également glissé vers un autre chef d’inculpation : diffusion de fausses nouvelles. Il a été ainsi convoqué le jeudi, auditionné et déféré auprès du procureur le vendredi pour avoir simplement figuré dans le répertoire d’une collègue.

Dans quel pays sommes-nous finalement ?

Voilà un pouvoir qui, face à des adversaires politiques, n’a d’autre alternative que d’utiliser des armes non conventionnelles pour les éliminer les uns après les autres. Nous ne l’accepterons pas nous militants de la section communale de PASTEF Mbao et réclamons sans délais la libération de notre frère Dahirou Thiam et de tous les détenus politiques muselés dans le but d’installer un climat de terreur dans ce pays où des générations entières se sont sacrifiées pour faire d u Sénégal un éclairci dans le ciel sombre de l’Afrique.

Nous en appelons à la mobilisation et à la résistance à l’oppression qui est un principe constitutionnel clairement consacré. Nous demandons aux autorités de ce pays de se ressaisir pendant qu’il est temps. Ce pays nous appartient à nous tous et il est inacceptable qu’un jeune brillant et travailleur puisse être kidnappé alors qu’il ne cesse de participer à l’amélioration de la qualité de vie dans notre pays à travers le rôle éminent qu’il joue à la fois dans la conception des solutions de sortie de crise dans laquelle ce pouvoir nous a engouffrés et toute l’énergie qu’il déploie dans son trav ail.

PASTEF Mbao se donnera tous les moyens légaux et constitutionnels à sa disposition pour exiger la libération de notre frère Dahirou Thiam dont la place n’est pas dans les locaux de la police mais au sein de sa famille où l’attendent son épouse et ses enfants.

LIBERTE A DAHIROU THIAM !

Pour la section communale, le coordonnateur.

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