Affaissement d’une dalle au marché Gueule Tapée Case Ba : Bilan deux morts et 10 personnes disparues

L’effondrement de la dalle d’un immeuble a fait deux morts, hier, au marché Gueule tapée sis au niveau du rond-point ‘’Case Ba’’ des Parcelles-Assainies. La dalle du 2e étage de l’immeuble s’est affaissée, alors que beaucoup de personnes étaient sur les lieux. Au lendemain de l’incident, riverains et commerçants sont encore sous le choc.

L’immeuble est isolé par les policiers qui veillent au grain. Il est impossible d’avancer pour voir de plus près. L’entrée principale est barrée. Mais les dégâts sont encore visibles à l’œil nu. Sur les lieux, quelques riverains commentent encore la scène d’hier. Tristesse, colère et étonnement peuvent se lire sur les visages. Les discussions vont bon train et chacun y va de son commentaire.

«C’est inadmissible. Les victimes pouvaient être sauvées, mais il n’y a aucun passage», fustige Maguette Diop d’un ton grave. Le commerçant soutient que personne n’avait le droit de construire sur une ruelle aussi étroite. Il ajoute que même les fondements ne sont pas bons. «Les gens avaient alerté, mais en vain», regrette-t-il. Ce dernier affirme que le pire a été évité, car la plupart des marchands sont à Touba.

Khoudia Mbaye fait ses emplettes dans ce marché comme chaque matin. Après ses courses, panier à la main, elle n’est pas passée à côté de l’immeuble sans jeter un coup d’œil. La mine déconfite, la ménagère se désole de cette situation. «Je pense qu’on doit prendre des mesures fermes pour éviter de construire dans certaines zones», estime-t-elle.

Ablaye Faye vend des citrons à quelques mètres du lieu du drame. En cette matinée, il arrange ses produits avec entrain. Cependant, Ablaye est encore sous le choc. «C’est vraiment triste, car tout le monde se connait dans ce marché. Je prie pour le repos de leurs âmes», dit-il tout en jetant un bref coup d’œil au bâtiment.

«C’est difficile de parler de ce drame, car j’ai perdu un de mes proches dans cet effondrement. Nous venons du même village», confie Mariama Baldé avec émotion. Une douleur encore vivace.

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