Antoine Diome un suspect aux commandes : « Aprés Karim Wade, Khalifa Sall, il chercherait à avoir la peau de Sonko »

Présidente du mouvement national des femmes de Pastef, dénommée << Djiguénou Pastef >>, MaÏmouna Dièye n’y va pas par le dos de la cuillère. Pour la << Patriote >>, l’actuel ministre de l’Intérieur n’est ni plus ni moins qu’un homme de main du Président, chargé de faire le sale boulot. << Il est bien évidemment l’un de ses bras armés. Et Antoine Félix Diome n’est pas à sa première tentative. Mais dans cette « affaire Pastef », il doit comprendre et il va comprendre qu’on ne joue pas avec les outils de la République. Si une décision devait être prise, il y aurait un aspect juridique à respecter. Ce n’est pas à lui de prendre la décision. Même dans la manière de faire, il ne respecte pas les normes. Il aura beau être le bras armé, avec Ousmane Sonko, il ne réussira pas ce qu’il a fait aux autres.>> Quoi exactement ?

Un coup dans le rétroviseur renvoie l’image du tenace procureur spécial adjoint de la cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) qui avait mené à la trappe, dans le cadre de la traque aux biens mal acquis, l’ancien ministre d’État, ministre de la coopération internationale, de l’aménagement du térritoire, des transports aériens et des infrastructures de 2002 à 2012, Karim Wade, condamné à 6 ans ferme et 138 milliards de francs Fcfa d’amende pour enrichissement illicite. C’était le Lundi 23 mars 2015. Deux mois avant sa nomination comme Agent judiciaire de l’Etat (Aje), le 17 juin 2015 . De procureur, Antoine Diome se retrouve avocat teigneux attaché à défendre bec et ongles, contre vents et marées, les intérêts financiers de l’Etat. << Mais aussi politiques de son chef >>, accusait à l’époque PDS.

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