Attrait devant la barre pour menaces de mort : « Si j’avais envie de tuer Ndoye Bane »

Attrait devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, Modou Diaw a été placé sous mandat de dépôt pour menaces verbales proférées et détention d’arme sans autorisation administrative. Ceci, au préjudice de l’animateur de la Tfm et de la Rfm, Mamadou Ndoye Bane.

Marchand ambulant de son état, le prévenu, âgé de 32 ans, a reconnu partiellement les faits qui lui sont reprochés, ce lundi.

S’agissant de l’arme, cet originaire de Touba domicilié à la Médina a rétorqué : « C’était un briquet ».

Puis, il déclare : « Je l’ai menacé à travers un audio car je l’ai entendu parler des daaras et cela m’a fait mal puisque je suis un pur produit du daara. Mais tous ceux qui me connaissent savent que j’aime plaisanter. De plus je suis fan de lui. Je l’écoute fréquemment ». Modou Diaw de poursuivre : « C’est après avoir réécouté le son que je me suis rendu compte de mon erreur avant de l’effacer. Si j’avais envie de le tuer, je n’aurais pas eu besoin de le menacer car chaque jour, il passe devant moi. Mais je reconnais que j’ai tort et je demande pardon ».

L’animateur s’est désisté de sa constitution de partie civile

Selon les éléments de l’enquête préliminaire, le prévenu a menacé Ndoye Bane, en ces termes : « je vais te tuer car je connais ton itinéraire ». Pis, le message a été accompagné de la photo d’une arme en lui disant « damalay wathie » (Ndlr : Je vais te descendre ».

Dans son réquisitoire, le parquet a demandé au sieur d’arrêter de jouer avec la vie des gens. Ceci, avant de requérir l’application de la loi.

Avocat de Mamadou Ndoye Bane, Me Aboubacry Barro a affirmé que son client s’est désisté de sa constitution de partie civile. « Nous acceptons ses excuses », a-t-il fait remarquer.

Le conseil de la défense a indiqué que les faits sont constants. « Il a trébuché et il demande le pardon. Il ne va pas refaire son acte dont il n’a pas conscience de la gravité ». Aussi, a-t-il plaidé, l’application bienveillante de la loi pénale.
Le dernier mot revient au juge, qui va rendre sa décision, jeudi prochain.

vous pourriez aussi aimer
Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.