Ayib Daffé : « La reddition des comptes est inévitable, malgré les manœuvres dilatoires »

Le débat sur la transparence budgétaire et la gestion des finances publiques continue de faire rage. Dans un post Facebook, le président du groupe parlementaire Pastef Ayib Daffé dénonce l’attitude des anciens dirigeants face aux révélations du Premier ministre Ousmane Sonko et aux conclusions des institutions de contrôle financier.

Selon lui, chaque étape du processus a mis en lumière des irrégularités, pourtant systématiquement niées par les anciens responsables. « Le PM Ousmane Sonko révèle leurs crimes budgétaires, ils nient farouchement et disent attendre la Cour des comptes. La Cour des comptes publie son rapport et les enfonce, ils prétextent qu’il n’est pas signé. Le FMI confirme le gouvernement et la Cour des Comptes, ils sollicitent une réunion de travail. »

Pour le président du groupe parlementaire Pastef, cette attitude illustre une volonté manifeste d’esquiver leurs responsabilités. Il souligne que, malgré ces manœuvres dilatoires, l’obligation de rendre des comptes demeure inévitable. « Puisque le ridicule ne les tue pas et que la mauvaise foi ne les étouffe point, ils peuvent continuer à enfoncer des portes ouvertes. Mais à la fin, ils vont rendre compte de leurs forfaits. Il n’y a pas d’alternative à la reddition des comptes », a-t-il martelé.