Barthélémy Dias s’en prend violemment à Ousmane Sonko : « C’est un vulgaire m**t*ur.. »
Alors que la campagne pour les législatives entre dans sa phase finale, les acteurs politiques intensifient leurs échanges. La coalition Samm Sa Kaddu, de retour à Dakar, a tenu un grand meeting samedi à la Médina. Barthélemy Dias en a profité, dans des propos rapportés ce lundi par Les Echos, pour exprimer vivement son désaccord envers Ousmane Sonko, qu’il accuse de mentir. Il a également promis de criminaliser le mensonge et l’homosexualité s’il obtenait la majorité.
Devant une foule de militants et sympathisants, Barthélemy Dias, fidèle à son style, a fait le spectacle. Réagissant à la polémique des pastilles mentionnée par Sonko, il a lancé des paquets de pastilles au public en se moquant : « Vous voulez vous rafraîchir ? Prenez ces pastilles », avant de qualifier Sonko de « menteur ».
Pour Barthélemy Dias, Ousmane Sonko raconte des histoires qu’il qualifie d’invraisemblables : « Sa facilité à dire des contrevérités m’intrigue. L’affaire des mille milliards qu’il prétend avoir découverts dans un compte bancaire en est la preuve. Il pourrait même un jour se lever et dire que je l’ai accompagné à Sweet Beauté, alors que c’est totalement faux », ironise-t-il.
Dias a également pointé du doigt le changement de position de Sonko concernant la criminalisation de l’homosexualité, en déclarant que ce revirement devrait nous alerter : « Il ne fera rien contre les homosexuels », affirme-t-il, en ajoutant : « Si nous obtenons la majorité le 17 novembre, nous commencerons par criminaliser le mensonge. Pourquoi confier notre avenir à des menteurs ? »
Reconnaissant son soutien passé envers Sonko, Barthélemy Dias a également présenté ses excuses aux Sénégalais : « Je demande pardon pour l’avoir appuyé quand nous étions ensemble. Avec le recul, je réalise qu’il n’a jamais apporté de preuves à ses accusations. »
Pape Djibril Fall s’est également exprimé, affirmant que l’affaire Bougane Guèye Dany à Bakel préfigure, selon lui, le type de politique qu’incarnerait Sonko s’il obtenait le pouvoir. « Pour éviter cela, il faut changer la donne le 17 novembre 2024 », a déclaré Fall. Il ajoute : « J’ai rencontré des agriculteurs, et la situation est inquiétante. Si j’étais convaincu que les autorités actuelles pouvaient résoudre les problèmes des Sénégalais, je ne serais pas ici. »
Il critique également le Premier ministre, l’accusant de pratiquer la menace, la délation, et l’outrecuidance, et exprime son inquiétude pour l’avenir du Sénégal.