Ce que Pape Alé Niang a confié aux enquêteurs de la Sûreté urbaine
Arrêté le 6 novembre dernier au lendemain de l’audition de Ousmane Sonko, Pape Alé Niang a été entendu par les enquêteurs de la Sûreté urbaine. Le journaliste a été auditionné sur le « message radio » du commandant du Groupe opérationnel de Dakar concernant les dispositions à prendre pour l’audition de Ousmane Sonko.
Il a confié aux policiers que ce document était dans les réseaux sociaux et qu’il n’aurait fait que le partager. Concernant le message des sapeurs-pompiers, il a précisé ne l’avoir pas partagé.
Les enquêteurs l’ont aussi interrogé sur un des ses post sur Facebook, photo à l’appui avec le commentaire : « manifestement on prépare quelque chose dans ce pays. Ces véhicules viennent d’être débarqués à l’Aibd. »
Il a été interrogé sur son live lors duquel il a brandi le rapport interne de la gendarmerie sur l’affaire Sweet Beauty mais il a opposé son droit au silence.
Il a été aussi interrogé sur d’autres vidéos où il parle du général Moussa Fall mais aussi sur une autre vidéo dans laquelle il disait détenir un document confidentiel relatif à un projet pour améliorer les conditions de vie des forces de défense.
Interrogé sur l’affaire François Mancabou, Pape Alé Niang a maintenu qu’il existait dans la police une unité spécialisée dans la torture.