Chauffeur qui filmait ses éb*ts s*xuels : Voici les éléments de l’enquête !

On en sait un peu plus sur l’histoire rocambolesque qui a atterri entre les mains des éléments du commissaire Sangaré de la Sureté urbaine. Il s’agit d’une affaire de collecte illicite et diffusion d’images à caractère pornographique, chantage sexuel et menace. Des faits incriminant un certain I. Sall.

Selon les plaignantes (D, Seck et S. M. D. B. Seck), le sieur I. Sall exigeait d’elles des rapports sexuels pour renoncer à diffuser des vidéos et images obscènes d’elles qu’il détient.

Entendue, la plaignante D. Seck, domiciliée à Louga a déclaré qu’elle avait une liaison amoureuse. Elle est devenue une proie pour son ex-petit ami I. Sall qui ne cessait de la menacer de diffuser leurs ébats sexuels.

A l’en croire, son partenaire la filmait à son insu. Devant les enquêteurs, elle enfonce le clou en révélant que ce dernier est un adepte du chantage car il a agi de la même sorte avec sa cousine S. M. D. B. Seck avec qui il a entretenu des relations sexuelles. Des indiscrétions révèlent même à Seneweb que cette dernière est mariée à un émigré.

Ironie du sort, selon nos sources, au moment de l’audition, I. Sall ne cessait d’appeler l’une des cousines, en l’occurrence D. Seck afin qu’elle se présente au lieu du rendez-vous. Sur ce, mission a été donnée aux éléments de la brigade des Mœurs de se rendre sur les lieux et interpeller le mis en cause. Un dispositif qui a porté ses fruits. En effet, quelques heures plus tard, il a été conduit dans les locaux du commissariat central, siège de la brigade.

Cuisiné et après exploitation de ses deux téléphones (IPhone et Huawei), I. Sall a reconnu avoir filmé ses ébats sexuels avec D. Seck et sa cousine tout en précisant que c’est avec leur consentement. A la fin, il a confié aux limiers qu’il a l’habitude de filmer ses partenaires quand il entretient des rapports avec elles, pour ensuite utiliser ces vidéos compromettantes comme moyens de pression. Pis, les messages qu’il envoyait à D. Seck, l’incriminaient davantage. En effet, dans ces messages, ce prédateur sexuel exigeait de sa victime de répondre à ses moindres désirs.

Poursuivi pour collecte illicite, diffusion d’images à caractère pornographique, menace et chantage sexuel, I. Sall a été déféré au parquet, ce mercredi 15 septembre.

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