Confidence ❝damako liggueye beu meunoule am diabar, mome rek la beugue si gor ❞

Je l’ai marabouté, le seul homme que j’ai aimé, il y’a exactement dix ans pour qu’il ne se marie jamais. Je regrette.

Tout commence en 2009, l’année où j’ai savouré mon bonheur dans sa plénitude. L’année où je l’ai connu lui, jeune étudiant à l’esprit précoce qui adorait les arts, une passion partagée. De 10 ans son aînée, n’empêche qu’il m’avait grave épatée et séduite lors de nos premières discussions. J’ai donc fait fi de mes principes et convenances, et lui ai donné sa chance. Je me rappelle lui avoir dit: 2 mois de test et on verra après… Punaise ! Un an plus tard, on filait toujours le parfait amour, sans ombre et sans histoire. En matière de douceur, sensibilité, courtoisie et surtout culture générale, difficile d’égaler son niveau. En somme, je l’ai aimé plus que tout.

Mais voilà qu’en 2010, ma vie bascula. Ma mère venait de piquer une crise d’AVC et je devais de nouveau quitter le pays pour un projet pluriannuel. Sur son lit d’hôpital, elle en rajouta une couche en m’enjoignant de prendre illico une décision face à 3 demandes de mariage reçues. Hormis ce dilemme, je n’avais point vécu d’épreuves de vie, tout le contraire de mon jeune mec.

Ainsi, nous avions passés des semaines d’intenses cogitations à chercher une solution en vain. Normal ! Quoi qu’il en soit, il était dans la vingtaine, pas assez pour voyager et pas prêt pour s’engager. Il faut savoir aussi qu’en matière d’amour à distance, je n’ai jamais été fan. Alors, les choses se sont envenimées au fil des semaines qui suivirent. Clash après clash jusqu’à ce que la rupture sonna comme une évidence. Entre temps, mon réemménagèrent se déroula bien et sous une forte pression familiale, un mariage s’en suivit avec le préféré de maman, le plus riche je l’avoue parmi les 3 prétendants.

La relation désormais coupée, lui et moi ne se parlèrent plus vraiment, sauf interactions Facebook, alors qu’il hantait mes nuits. Cela avait fini par provoquer un fort mélange d’envie et de jalousie maladive, une spirale infernale qui m’obligea à invoquer une première fois les fétiches grâce à une amie. L’intention fut de pouvoir le contraindre à une totale soumission puisque malgré le mariage, je n’avais point réussi à l’oublier alors que lui avait passé l’éponge assez vite d’après mes radars de Dakar. Ce qui m’amena donc à franchir le Rubicon quand l’ami féticheur me souffla, lors d’un appel, ses capacités à pouvoir bloquer totalement le statut marital d’un individu. Une forte somme se positionna pourtant en barrières, n’empêche mon accord fut donné. Ce qui fut dit fut fait.

Et ce fut le jour de mon entrée dans les abysses de l’enfer car jusqu’au moment où je vous parle, exactement dix années plus tard, le gars n’est toujours pas marié. Il est pourtant parfait tombeur et collectionneur mais toujours rien. Je regrette énormément mes actes même si je sais que yalla moydogal et vous supplie de m’aider à trouver une voie de sortie pour rectifier cette folie, ce fardeau que je porte depuis 2010 et qui me hante nuit et jour. Y’a t-il pas moyen d’annuler tout ?

Et ne me parlez pas de karma, pour juste vous dire que j’ai divorcé après 7 ans de mariage. Je suis aussi de retour à Dakar et veux m’entretenir avec lui, lui dire tout. Il n’est pas membre de cette page. Quant à l’ami féticheur, il est décédé mais son fils exerce toujours.

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