Dans son discours d’adieu, Donald Trump vante sa fermeté face à la Chine

Intransigeance face à Pékin, pas de nouvelle guerre… Donald Trump a vanté son bilan dans un discours d’adieu, dont des extraits ont été rendu publics dès mardi. L’équipe de Joe Biden lui a donné raison sur sa “position ferme” face à la Chine, tout en critiquant sa diplomatie de l’unilatéralisme.

Le président américain Donald Trump s’est vanté, mardi 19 janvier, d’avoir “uni” le monde face à la Chine et de ne pas avoir lancé de nouvelle guerre durant son mandat, lors d’un discours d’adieu.

“Nous avons redynamisé nos alliances et uni les nations du monde pour faire face à la Chine comme jamais auparavant”, a-t-il affirmé, selon des extraits du discours, qui sera diffusé prochainement, selon la Maison Blanche. “Je suis tout particulièrement fier d’être le premier président depuis des décennies à ne pas avoir déclenché de nouvelle guerre”, s’est aussi targué le milliardaire républicain.

Le chef d’État a “prié” pour que la future administration de Joe Biden, qu’il n’a pas mentionné par son nom, “réussisse à maintenir la sécurité et la prospérité de l’Amérique”. “Nous lui présentons nos meilleurs vœux, et nous lui souhaitons aussi bonne chance, un mot très important”, a dit le président sortant républicain, qui ne compte pas assister à la prestation de serment de son successeur démocrate mercredi à midi (17 h GMT).

“Alors que je me prépare à remettre le pouvoir à une nouvelle administration (…), je veux que vous sachiez que le mouvement que j’ai initié n’en est qu’à ses débuts”, a ajouté Donald Trump, qui refuse toujours de reconnaître formellement la victoire de Joe Biden à l’élection présidentielle du 3 novembre.

Donald Trump “a eu raison” d’avoir une position “plus ferme face à la Chine”, a réagi pour sa part, Antony Blinken, le futur secrétaire d’État du président élu des États-Unis Joe Biden, tout en marquant son “désaccord” sur la stratégie du milliardaire républicain “sur de nombreux points”.

Antony Blinken a toutefois estimé que cette fermeté devait s’appuyer sur une diplomatie différente par rapport à l’unilatéralisme qu’il a reproché au gouvernement républicain. “Nous devons faire face à la Chine depuis une position de force, pas de faiblesse”, a-t-il plaidé, en assurant que cela impliquait de “travailler avec les alliés au lieu de les dénigrer, de participer et mener les institutions internationales plutôt que de s’en désengager”.

Par ailleurs, le futur secrétaire d’État de Joe Bien a dit partager l’accusation de “génocide” perpétré par la Chine contre les musulmans ouïghours, rendue publique par l’administration sortante de Donald Trump au dernier jour complet de son mandat. “C’est aussi mon opinion”, a déclaré Antony Blinken lors d’une audition parlementaire à un sénateur, qui lui demandait s’il était d’accord pour évoquer un “génocide”.

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