Dans sa plaidoirie à la Cour de justice de la Cedeao, Me Juan Branco a déclaré qu’il y a des gens qui plaident sans robe. Une observation qualifiée d’injure par le juge de la juridiction régionale qui n’a pu s’empêcher de traiter l’avocat franco-espagnol d’impoli.
« La Cour voudrait attirer votre aimable attention sur ce que vous dites et qui, à tout moment, peuvent être interpréter comme une injure à la Cour; lorsque vous soutenez que vous êtes surpris de voir des gens plaider sans robes. Que voulez-vous dire par là ?« , a d’emblée déclaré le président de la Cour.
L’Aje, un représentant de l’Etat
Il invite le médiatique avocat franco-espagnol à ne pas qu’il (: AJE) s’agit du représentant d’un Etat. « Regardez bien le protocole. Les Etats sont représentés par un agent qui peut se faire assister par un ou des avocats. Montrez moi un chapitre qui interdit les représentants des Etats de se faire assister par un ou des avocats ou il leur est interdit de parler dans la Cour« , a-t-il martelé sans laisser Me Juan Branco qui dit être d’accord avec lui, d’aller jusqu’au bout de sa pensée. « C’est la première précision« , a fulminé verbatim le président de la Cour.
Me Juan Branco connait-il la nomenclature des juridictions ?
Et de se demander si Me Juan Branco comprend un peu la nomenclature des juridictions. « Comment pouvez-vous tenir devant une Cour communautaire, celle de la Cedeao, une Cour de défense des droits de l’homme qui se préoccupe de la protection des gens que le fait d’être constitué dans une procédure devant une juridiction que la Constitution sénégalaise est invalable comme constitution« , s’interroge-t-il à nouveau. Non sans ajouter qu’il est juriste comme Me Branco. Mais pour aurant, s’interroge sur les propos de cet avocat d’Ousmane Sonko.
Le président de la Cour a également appelé le jeune avocat d’éviter le sensationnel et la victimisation. « Quand vous êtes devant une Cour, plaidez en droit. C’est mieux« , a-t-il conclu.