Économie Sociale et Solidaire : Aga Biram (Nguéniène) veut un meilleur sort pour ses groupements de femmes et de jeunes

Elles côtisent tous les jeudi 200 francs CFA au sein de leur association pour avoir au bout d’un mois 10. 000 Francs CFA pour pouvoir démarrer une activité et rembourser par la suite avec 1000 francs supplémentaires. Voilà l’astuce d’un des groupements d’Aga Biram, village enclavé en brousse situé dans la zone Nord de la commune de Nguéniène. La vie de ces groupements de femmes et de jeunes opérant dans des activités de développement connaît un nouveau tournant, ils viennent de recevoir une délégation des techniciens du ministère dès la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire.

A Aga Biram les équipes dudit ministère ont apporté un vent de renouveau en faisant le tri des doléances des groupement en vue d’y apporter des solutions durables en phase avec la politique de l’Économie sociale et solidaire dont la loi d’orientation est votée récemment au niveau de l’Assemblée nationale.

« Nous avons mis l’accent sur la promotion de l’Économie sociale et solidaire durant notre intervention dans la commune pour mettre en phase expérimentale la plateforme numérique « Sen label / Ess » qui est un outil qui nous permettra de sérier l’accompagnement et l’encadrement des groupements et d’avoir des statistiques au niveau du ministère car la loi d’orientation, votée par l’Assemblée nationale a intégré un volet évaluation de la participation de l’Économie sociale et solidaire dans l’économie du pays » , explique Mme Khady Samba, Directeur des stratégies du ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire.

Les groupements de femmes et de jeunes de Aga Biram vivaient dans une situation de déficit en tout genre, actifs pourtant dans les activités de transformation de céréales (mil, maïs, riz) a destiné au marché local, d’élevage et petit commerce ou de fabrication de savon d’eau de javel connaissent un retard dans l’accès au financement et à l’accompagnement. La visite qu’effectue auprès d’eux la ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Zahra Iyane Thiam, ce jeudi, leur permettra de voir des jours meilleurs dans le développement de leurs activités.

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