En cas de refus de déférer à la convocation, voici ce qui risque d’arriver à Sonko

La machine judiciaire s’ébranle. Après la levée, vendredi, de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko, accusé de viols et de menaces de mort par Adji Sarr, une masseuse dans un institut de beauté, le juge d’instruction du 8e cabinet, Mamadou Seck, qui a reçu la notification de la décision de l’Assemblée nationale, a convoqué le leader du parti Pastef. Sonko est ainsi convoqué ce mercredi, à 9 heures pour une audition par le juge d’instruction qui a déjà interrogé jeudi dernier, durant 5 heures, la plaignante Adji Sarr.

Toutefois, Ousmane Sonko a déjà annoncé, la veille de la levée de son immunité parlementaire, sa décision de ne répondre à aucune convocation du juge, estimant que la procédure de la levée de son inviolabilité parlementaire ne s’est pas faite selon les règles de l’art et par conséquent que la décision qui en découlée est nulle et non avenue. Sonko n’avait pas non plus hésité à dire qu’il récusait le juge Seck du 8e cabinet.

En cas de refus de déférer à la convocation, un mandat d’amener pourrait lui être décerner, pour l’obliger à répondre au juge.

Deux autres auditions sont prévues demain, celle de la propriétaire du salon de massage, Ndèye Khady Ndiaye et celle du jeune Sidy Ahmed Mbaye, qui a joué un rôle dans la plainte déposée par Adji Sarr contre Sonko. En effet, c’est lui qui est allé chercher nuitamment la masseuse à son lieu de travail pour la conduire à la Section de recherches puis à l’hôpital.

EMEDIA

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