État de santé SONKO : « Il faut agir » alerte le directeur de SUMA Assistance
Le Directeur de la clinique SUMA Assistance, Dr Babacar Niang, exprime sa profonde indignation face à la manière dont le leader du PASTEF, Ousmane SONKO, est traité en détention. Alarmé par son état de santé jugé critique, le médecin déplore ce qu’il considère comme une interférence directe de l’État dans cette affaire.
Dr Niang met en contraste le traitement de SONKO avec celui de l’avocat Juan Branco. Selon lui, le fait que Branco ait été libéré après une seule journée de détention avant d’être renvoyé chez lui témoigne de l’influence de l’État dans cette situation. Pour le médecin, la libération rapide de Branco est un signe manifeste de la partialité de l’État, qui semble favoriser certaines personnes selon leur nationalité ou leur couleur de peau.
Il rappelle avec insistance que SONKO était en parfaite santé avant son incarcération et avertit que l’État du Sénégal sera tenu pour responsable de tout incident de santé grave qui pourrait survenir à SONKO durant sa détention. Niang dénonce un biais dans la manière dont les autorités traitent les étrangers, en particulier ceux de peau blanche, par rapport à leurs propres citoyens. Pour étayer ses propos, il relate l’arrestation de tous les médecins ayant pris en charge SONKO lors de son séjour à SUMA Assistance. Alors que ces professionnels ont été placés sous contrôle judiciaire, un médecin d’origine libanaise parmi eux n’a pas été inquiété, ce que Niang qualifie de « différence de traitement flagrante ».
Concernant l’état de santé de SONKO, le directeur de SUMA Assistance tire la sonnette d’alarme. Pour lui, il est crucial d’agir rapidement. Il souligne les dangers de la déshydratation, cause majeure de l’insuffisance rénale, et exprime sa préoccupation face à la dégradation rapide de la santé du leader politique.
En outre, Dr Niang lance un appel pressant aux médecins actuellement en charge du leader du PASTEF. Il les exhorte à agir avec responsabilité et à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir sa sécurité et sa santé. Il exprime même un regret, indiquant qu’il aurait souhaité être en charge du patient pour lui prodiguer les soins appropriés, n’hésitant pas à affirmer qu’il l’aurait placé sous sédatifs pour assurer son bien-être.