Ghana : des journalistes arrêtés pour diffusion « illégale » de la CAN

Une station de radio basée à Accra au Ghana a été prise d’assaut par des agents de sécurité armés plus tôt cette semaine pour la diffusion « illégale » de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).

Selon nos sources, les policiers ghanéens ont d’abord tenté d’arrêter la présentatrice de la station, Nana Ama Agyarko, pour ce qu’ils ont décrit comme une entrave à leur travail et des abus envers un policier. Class FM a rapporté qu’après avoir échoué à appréhender la présentatrice de nouvelles, l’animateur de Drivetime de la station, Docta Kay, a été arrêté par des policiers armés qui ont affirmé qu’il les avait également entravés dans leur travail.

L’arrestation a été effectuée après que trois hommes en civil prétendant être des policiers, ainsi que cinq autres prétendant être du personnel de GBC, sont entrés à Accra100.5FM et ont demandé l’autorisation de la station de diffuser les matchs de la CAN en cours.

Les hommes ont affirmé que la station n’avait pas le droit de diffuser les matchs. En conséquence, les hommes et certains membres du personnel de la station ont échangé des mots.

Nana Ama Agyarko, une présentatrice de nouvelles, soupçonnait que les hommes en civil n’étaient pas des policiers comme ils le prétendaient parce que l’un d’entre eux, qui avait des dreadlocks courtes, portait une boucle d’oreille et un maillot de football sur un jean déchiré et des pantoufles. La présentatrice de nouvelles a demandé à voir leurs cartes d’identité. L’homme aurait montré une pièce d’identité mais aurait couvert la photo et son nom sur la carte. Cela a rendu furieuse la présentatrice de nouvelles, qui a qualifié l’homme dévêtu de « voleur » et d’ »imposteur » et lui a demandé de quitter le bureau.

Les messieurs ont convoqué des renforts et 20 policiers lourdement armés ont pris d’assaut les locaux de la station de radio privée basée à Labone pour arrêter Nana Ama Agyarko, la présentatrice du journal télévisé du soir, pour avoir insulté un policier. Comme ils ne pouvaient pas entrer dans le studio, les flics ont arrêté un autre journaliste, qui les avait escortés à l’étage et s’était occupé d’eux à leur arrivée au poste.

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