Interrogé sur l’affaire Ameth Aïdara, poussé à la sortie au point de démissionner de Dmedia, le ministre Abdou Latif Coulibaly  dit ne pas avoir l’habitude de se  prononcer sur des cas individuels.  Seulement le porte-parole du gouvernement  rappelle qu’il y a des règles et textes qui régissent  la profession  de journalisme.  Il s’est exprimé en marge du panel du Cored sur journalisme et  engagement  politique.

Selon lui, la revue de presse répond à des techniques, pas d’opinion personnelle sur les textes que le journaliste de la presse écrite a produits la veille. « Il n’est pas permis de commenter encore moins de dénaturer les faits. Et pour ce faire, il faut un certain sens intellectuel », explique le ministre. «  Il y a un cahier de charge à respecter, une éthique et une déontologie qui doivent accompagner. Autrement la liberté d’expression ne signifie pas dire absolument ce que l’on veut. Le journalisme est encadré, il en est de même pour les différents genres rédactionnels dont la revue de presse » conclut-il.