La Campagne électorale un danger qui risque gros sur les sénégalais ?

Les élections locales du 23 janvier 2022 ont officiellement démarré ce samedi. Les candidats ont démarré leur campagne électorale qui va se poursuivre jusqu’au 21 janvier. Ils auront deux semaines pour convaincre leurs futurs administrés de voter pour eux.

Mais cette campagne intervient dans un contexte sanitaire qui n’est pas propice à des rassemblements de masse. Cette déviance des leaders des différents politiques en compétition fait planer un gros danger sur le pays qui se relève difficilement des précédentes vagues. Et c’est la personne qui devait lutter contre ce phénomène qui mène la danse.

Le coronavirus a de beaux jours au Sénégal. A la date de ce samedi 8 janvier 2022, notre pays a enregistré 983 cas positifs dont 633 issus de la transmission communautaire (497 à Dakar et 136 dans les autres régions). Ces nouveaux cas portent à 78.624 le nombre total de personnes qui sont porteurs du virus mortel. Dans les hôpitaux, c’est le ballet des malades qui sont touchés par le Covid-19. Des chiffres qui prouvent que le variant Omicron se propage de manière inquiétante au Sénégal. Malheureusement les autorités font la sourde oreille face à cette situation.

La campagne pour les élections locales à officiellement démarré ce samedi. Les images véhiculées par la presse sont loin d’être rassurantes. Des cortèges, des meetings d’investiture bondés de monde, des candidats qui saluent leurs militants à tout va, tel est le nouveau look du paysage politique. Des images contraires aux recommandations des médecins. Le docteur Mamadou Ndiaye ne cesse de rappeler le port du masque qui est toujours obligatoire dans les lieux publics, le lavage des mains, d’éviter les rassemblements, comme on le voit dans la campagne. Le porte-parole du ministre de la santé invite aussi les sénégalais à se faire vacciner pour éradiquer la propagation du virus.

Mais ces recommandations ne sont pas respectées dans le pays pendant cette campagne. Et on le constate, pour le déplorer, c’est son ministre de tutelle qui dirige ce contingent de déviants. Abdoulaye Diouf Sarr, à la tête d’une grande caravane, a sillonné les rues de Dakar pour charmer les Dakarois. En tant que ministre de la santé et de l’action sociale, il n’est pas sans savoir que Dakar concentre le plus grand nombre de cas communautaires. Mais le candidat de Benno Bokk Yakaar est obsédé par le fauteuil de Soham Wardini qu’il en oublit l’essentiel pendant cette campagne.

Mais Abdoulaye Diouf Sarr n’est pas le seul politicien qui participe à la propagation du Covid-19. Les candidats de l’opposition et ceux du pouvoir sont aussi dans ce chantier destructeur. Ce samedi, les communes ont rythmé à la musique de la campagne. En voulant se faire élire, ils se mettent en danger et mettent en danger tous les sénégalais. L’économie sénégalaise souffre toujours des précédentes vagues et beaucoup de personnes portent toujours les stigmates de ce virus. Alors au lendemain du 23 janvier tout le pays risque d’être contaminé et nos politiciens obnubilés par le pouvoir en seront les seuls et uniques responsables.

Aujourd’hui ce n’est plus à démontrer…Les grands rassemblements sont les principaux vecteurs de propagation du coronavirus. Mais le Sénégal se croit être un pays à l’exception des règles. La politique est le mal du pays. Et les sénégalais ne devraient pas être surpris si Omicron commence à décimer les familles car les hôpitaux seront dépassés par les choses. Le ministre de la santé aura sa part de responsabilité dans une telle calamité. Et c’est à cause de tels comportements que certains continuent de douter de la présence du virus au Sénégal.

vous pourriez aussi aimer
Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.