L’assassinat de Diakaryaou Diagouraga: Un gang en procès pour un crime brutal

Dans la sombre ruelle de la rue 31X30 à la Médina, une tragédie a ébranlé la communauté : Diakaryaou Diagouraga, un agent du nettoiement, a été froidement assassiné. La lumière commence à se faire sur cette affaire sombre puisque ses présumés assassins ont comparu devant la justice. Ils sont désormais confrontés à la possibilité d’une condamnation à la réclusion à perpétuité pour leur acte.

L’affaire remonte au 3 mars 2020, quand le corps inerte de Diagouraga a été découvert, mettant en branle une enquête qui allait révéler l’existence d’un gang opérant dans la capitale. L’arrestation de deux individus, El Hadji Ba surnommé Elage et Cheikh Diouf, a permis de remonter la piste jusqu’aux autres membres de cette troupe criminelle.

Selon leurs propres aveux, ils avaient parcouru les rues de Dakar en quête de victimes, avant que le destin tragique de Diagouraga ne soit scellé par une violente confrontation qui s’est terminée par des coups de couteau mortels. La suite des événements a vu le gang prendre la fuite, se dispersant dans les méandres de la ville.

Après trois ans d’une détention préventive, les accusés ont dû répondre de leurs actes devant la Chambre criminelle du Tribunal de Grande Instance de Dakar. Cependant, face aux juges, ils ont nié les accusations d’association de malfaiteurs et de vol en réunion, commis de nuit avec violence, ayant entraîné la mort.

Les détails rapportés lors du procès dressent un tableau chaotique de la nuit fatidique. Cheikh Diouf et Cheikhou Ba ont tenté de minimiser leur rôle, se présentant comme des passants revenant d’une soirée, tandis que Cheikh Thiam, l’accusé principal, a oscillé dans ses déclarations, allant de l’aveu à la rétractation.

Les réquisitions du ministère public sont sans appel : la réclusion criminelle à perpétuité pour les principaux suspects, à l’exception de Fallou Dramé, pour qui un an de prison ferme a été demandé pour recel de malfaiteurs. Les avocats de la défense, quant à eux, ont plaidé pour l’acquittement ou une peine réduite, arguant de diverses circonstances atténuantes.

L’issue de ce procès poignant sera scellée le 5 décembre, lorsque le tribunal rendra son verdict, clôturant ainsi un chapitre de cette tragédie qui a secoué la Médina.

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