Le Pastef toujours en attente de notification officielle suite à sa dissolution annoncée par Antoine Diome

L’atmosphère politique au Sénégal a connu une secousse majeure jeudi après l’annonce par le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, de la dissolution du parti Pastef, dirigé par l’opposant Ousmane Sonko. Dans un communiqué, le ministre a justifié sa décision par les appels “fréquents” du parti à des “mouvements insurrectionnels”, qui, selon lui, ont provoqué de nombreux morts et ont entraîné des actes de saccage et de pillage de biens publics et privés en mars 2021 et juin 2023.

 

Pourtant, Mouhamed Ayib Daffé, porte-parole du parti, a indiqué à Senegal7 que le parti n’avait pas encore reçu de notification officielle de la décision. “Salam, pas encore reçu de notification”, a-t-il déclaré, répondant à notre message.

Le parti Pastef a réagi vivement à l’arrestation “brutale” de son président, exigeant sa “libération immédiate” et appelant les Sénégalais à “résister constitutionnellement contre ces abus et dérives tyranniques”.

Cette affaire représente le dernier épisode en date d’une série de confrontations judiciaires pour Sonko, qui à 49 ans voit s’ouvrir une troisième procédure judiciaire à son encontre. Cette situation pourrait compromettre encore davantage sa participation à l’élection présidentielle prévue pour février 2024. Il convient de rappeler que Sonko a été condamné le 1er juin à deux ans de prison ferme dans l’affaire Adji Sarr, une décision qui, selon ses avocats et divers juristes, le rend inéligible en l’état.

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