Levée de l’immunité parlementaire de Sonko : Les termes de la lettre du juge du 8e cabinet au président Moudtapha Niass : Sonko cité nommément dans la saisine

C’est par ce qu’elle est importante, déterminante, voire décisive, pour le reste de la procédure de levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko et, certainement, pour toute la procédure judiciaire qui va suivre, qu’elle déchaîne autant les passions. Passionne autant les commenteurs déchaînés de cette présumée affaire de viols répétés et menaces de mort, dont la masseuse Adji Sarr accuse le leader de Pastef/Les Patriotes. Longtemps cachée dans le circuit fermée de la correspondance entre les pouvoirs judiciaire et législatif, la vérité sur la saisine du juge du 8e cabinet d’instruction près le tribunal de grande instance de Dakar a fini par fuiter des pipelines. Et, elle apparaît toute nue, presque éblouissante, mais dans les contours d’une affaire de X.
Dans la fameuse demande de levée d’immunité parlementaire du leader de Pastef-Les patriotes, sur lequel L’Observateur a jeté un oeil, le magistrat Mamadou Seck a nommément cité le leader du Pastef. Le juge d’instruction du 8e cabinet et entamé sa requête par un exposé des faits (supposés) de viols faisant l’objet d’une plainte à la Section de recherche contre le député Ousmane Sonko. Dans son résumé dépouillé des faits, le magistrat explique que Adji Sarr, née le 3 mars 2000, demeurant à Dakar et masseuse au salon << Sweet Beauté >> sis à Sacré-Coeur 3, a expliqué dans sa lettre-plainte que Ousmane Sonko fréquente régulièrement l’enseigne en qualité de client. Que le leader de Pastef venait assudûment s’y faire masser. Mais à la fin de chaque séance, le leader de Pastef exigeait d’elle des faveurs sexuelles. Et face à son refus, il l’aurait étranglée et contrainte à entretenir des relations sexuelles. Ce qu’il a fait plusieurs fois, en usant de menaces avec deux pistolets qu’il tenait sous une gaine qu’il porte au niveau de la taille. Des faits consécutifs de viols répétés et de menaces de mort, écrit le juge d’instruction.

Aprés cet exposé des faits, Mamadou Seck a expliqué au président de l’Assemblée Nationale la necessité d’entendre le député Ousmane Sonko dans le cadre de cette procédure, de faire des tests ADN, de procéder à des confrontations et autres actes. << En conséquence, je demande la levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko >>, a-t-il écrit.

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