Manifestations, boycott, insultes… Vives réactions au Proche-Orient après les propos de Macron sur les caricatures de Mahomet

Dans une déclaration aux médias, Macron a fait savoir que la France ne retirera pas les « caricatures » provocatrices. Des propos qui ont provoqué une vague de colère dans le monde islamique.

Pour la deuxième fois, la Jordanie exprime son refus face à ces injures. Selon, le ministre des « Awqaf » Mohamed al-Khalayleh, insulter le Saint Mohamed et tous les autres prophètes « n’est pas de la liberté individuelle mais un crime qui incite à la violence ».

« Cet acte inacceptable génère la violence et les discours de haine et c’est une agression flagrante et un crime contre toutes les religions, les croyances et l’humanité », a-t-il dit à l’Agence de presse Petra.

De son côté, le directeur général de l’agence, Fayeq Hijazin, a tweeté: »Nous avons un grand espace de liberté, de dialogue, de débat et de différence. Mais nous n’avons pas de place à l’offense, particulièrement, quand il s’agit des symboles religieux ».

Dans la bande de Gaza, le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, a appelé Macron à arrêter la politique d’insulte et d’incitation à la haine de l’Islam. Et de cesser les campagnes de dénigrement contre le prophète Mohamed et de ne pas porter préjudice aux sentiments des musulmans du monde entier.

À son tour, le membre du Bureau politique du Mouvement, Moussa Abou Marzouk a souligné que l’arrogance de Macron et ses déclarations provocatrices au nom de la liberté d’expression, reflètent sa faiblesse et son sentiment d’échec.

Au Liban, le Conseil suprême chiite islamique s’est indigné des insultes envers l’islam et à son prophète Mohamed.

Dans un communiqué rendu public, le président du Conseil supérieur islamique chiite Cheikh Abdel Amir Kabalan a qualifié la publication des caricatures insultantes du prophète Mohamed d’acte irresponsable qui manque de sagesse et qui nourrit, par conséquent, le racisme et la haine.

En Algérie, l’ancien candidat à la présidentielle, dirigeant du Mouvement El-Bina en Algérie, Abdelkader Bengrina a appelé les politiciens en France à « freiner l’insouciance de Macron et de son gouvernement lanceur de campagnes contre l’islam et les musulmans pour dissimuler leur échec interne.

Bengrina a mis en garde contre « toute atteinte au sacré et ses répercussions sur les intérêts de la France.

Au Yémen, le groupe « Houthi » a appelé à rompre les relations diplomatiques avec la France et à l’expulsion de ses ambassadeurs des pays islamiques.

Ces derniers jours, la France vit au rythme de polémiques sur fond de publication des caricatures offensantes du prophète Mohamed, collés sur certains immeubles.

En plus des caricatures, une grande partie des politiciens français ont enchaîné les déclarations contre l’islam et les musulmans à la suite du meurtre d’un enseignant, ayant montré des caricatures du prophète à ses élèves, le 16 octobre

De nombreuses organisations islamiques ont condamné le meurtre de l’enseignant, qualifiant dans le même contexte, la publication de ces dessins de provocatrice.

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