Mauritanie : l’ex-président Abdel Aziz se dit victime d’un « règlement de compte politique »

L’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz, a dénoncé jeudi soir, dans une conférence de presse à Nouakchott, une campagne de diabolisation de sa personne et un acharnement malsain contre sa famille. Il s’est dit victime d’un règlement de compte politique orchestré par ses ennemis au sein du parti au pouvoir et dans les rangs de l’opposition. Mais il a promis de se défendre.

L’ancien président mauritanien qui passé une semaine d’interrogatoires dans les locaux de la sûreté nationale entre le 17 et 24 août, s’est dit victime « d’un règlement de compte politique » pour avoir voulu conserver le contrôle du parti au pouvoir l’Union pour la république après son départ.

Mohamed Ould Abdel Aziz, en parlant d’ennemis, cible particulièrement la commission d’enquête parlementaire. Ses membres « ne sont pas en mesure de faire un travail honnête et transparent », a martelé le général à la retraite qui a dirigé la Mauritanie entre 2008 et 2019.

C’est justement sa gestion durant cette décennie qui a été épinglée par le rapport de la commission d’enquête du Parlement. Le document dresse un tableau sombre d’une gestion entachée de soupçons de corruption et de détournements de biens publics.

L’ancien président a réfuté les conclusions du rapport. Selon lui, la commission d’enquête parlementaire a été mise en place uniquement pour le diaboliser, lui et sa famille. Il a dit n’avoir jamais répondu à ses convocations. Parlant de son avenir, Aziz a réaffirmé sa détermination à continuer à faire de la politique.

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