Me Massokhna Kane Sur La Vindicte Populaire Contre Les Violences : La Peine De La Mort Peut être La Solution…

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Me Massokhna Kane sur la vindicte populaire contre les violences : La peine de la mort peut être la solution…
La vindicte populaire n’est pas la solution. Mais il arrive un moment où ça le devient. Quand le peuple a l’impression que l’insécurité s’installe davantage et que l’État ne semble pas avoir la solution, le peuple se révolte, selon l’avocat Me Massokhna Kane, Président de l’association SOS Consommateurs.
Pour l’invité de l’émission ‘’Opinion’’ de Walfadjri, cela fait plus de vingt ans que son association prône  la restauration de la peine de mort. “Il  y a trop de crimes gratuits dont la réalité des faits est incontestable. Quelqu’un qui est pris en flagrant délit ou quelqu’un qui a tué et suivi par la masse publique, les auteurs de crimes crapuleux dont les motifs sont plus qu’incompréhensibles  comme ça arrive souvent, cela devient un drame”.

En effet, dit-il, Dieu ne se trompe pas. C’est lui qui a décrété la peine de mort et la loi du talion s’impose.
Selon l’avocat, il faut se mettre à la place des parents des victimes. “Il y a eu un diplomate qui a quitté sa famille le matin pour aller au travail. Vers 10 h, des bandits sont venus chez lui, ont violé sa femme qui était en grossesse, sa fille de 13 ans et la bonne. Quand la femme a repris ses esprits, elle a appelé son mari. Ce dernier, arrivé sur les lieux, a pris son revolver et est allé à la recherche des malfrats. A l’époque, j’ai demandé au président Abdou Diouf de demander à cet homme ce qu’il pense de la peine de la mort, quand le président m’a demandé mon avis sur la peine de mort”, a raconté Me Massokhna   Kane.
Selon lui, tous ceux qui disent être contre la peine de mort n’ont pas subi cette atrocité. Et de s’interroger : “On nous parle de Droits de l’homme et le droit de la victime, de ses parents. La peine de mort a l’effet dissuasif.”

Relancé sur le fait que la criminalité n’a pas baissé dans les pays où la peine de mort est appliquée, l’avocat estime que c’est la manière qui n’y sied pas. “Quand vous condamnez quelqu’un à la mort, le laissez dans les couloirs pendant vingt… Entre-temps, il se repent, se convertit à une religion, écrit des livres. Ce n’est pas un criminel que vous exécutez à ce moment. Si, au Sénégal, on prenait la peine de prendre deux criminels avérés dont les preuves sont incontestables et qu’on les fusillait au vu et su de tous, à la place de l’Indépendance, la criminalité va baisser”, conclut-il.
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