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Meurtre de Moussa Bâ : un marabout sénégalais assassiné en Gambie

Un ressortissant sénégalais a été assassiné à Bansang, en Gambie. Marabout de profession, Moussa Bâ a été retrouvé mort après avoir reçu la visite de deux hommes qui l’ont extirpé de sa maison. La police gambienne mène l’enquête, et le signalement des deux hommes à bord d’une moto a été communiqué au public, rapporte Les Échos.

Interrogée, sa femme révèle avoir vu les deux hommes, dont elle ne connaît pas l’identité, sortir avec son mari. L’arme du crime a été trouvée près du corps de notre compatriote, précise Les Échos. La police mène une enquête sur ce meurtre survenu le mercredi 29 janvier dernier à Bansang Sukuta Kunda Allatentu, en Gambie. En effet, les policiers de Bansang ont répondu à un appel de détresse et ont découvert le corps sans vie de Moussa Bâ, un ressortissant sénégalais résidant dans la région. Le Sénégalais, un marabout connu en Gambie, a été retrouvé sur les lieux. À côté de son corps, il y avait ses chaussures, ses lunettes et l’arme présumée du crime. Cependant, sa moto avait disparu, selon Les Échos.

Sur les lieux, la police a interrogé la femme du marabout Moussa Bâ, encore sous le choc. Elle révèle que son mari a reçu la visite de deux hommes. Elle déclare qu’elle ne connaît pas les visiteurs surpris chez son mari. Les premières conclusions révèlent que Bâ a reçu la visite de deux personnes qui prétendaient être ses proches. Selon sa femme, ces personnes étaient venues lui rendre visite avant qu’il ne parte avec eux. Comme il n’est pas revenu, elle s’est fait un sang d’encre. Les Échos informe que le corps de son mari a été découvert dans le quartier de Bansang Sukuta Kunda Allatentu.

Jusqu’à hier, l’enquête n’a rien donné. Les deux présumés auteurs du meurtre sont introuvables. Les enquêteurs gambiens sont à leurs trousses, selon Les Échos. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances entourant son décès. D’ailleurs, la police gambienne a fait une annonce dans laquelle elle invite le public à faire part de toute information pertinente qui pourrait aider l’enquête, rapporte encore Les Échos.

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