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OL : Aulas répond aux politiques de salaires de l’OM et du PSG

Interrogé sur la politique salariale de son Olympique Lyonnais, le président Aulas explique comment les Gones tentent de rester compétitifs sur le marché malgré l’inflation des prix.
Le football actuel draine énormément d’argent. Et aujourd’hui, les joueurs savent parfaitement en tirer profit. Les grilles de salaire révélées par L’Equipe dans son édition du jour en sont d’ailleurs la preuve. Une inflation des prix face à laquelle certains clubs comme l’Olympique Lyonnais sont obligés de réagir en mettant davantage la main au portefeuille. Surtout lorsqu’il s’agit d’enrôler de jeunes talents très convoités. Paris n’a ainsi pas hésité à offrir à Kylian Mbappé un salaire mensuel brut de 1,5 M€ alors que l’ancien Monégasque n’a que 19 ans. Un constat qui n’a pas échappé à Jean-Michel Aulas.

« Bien sûr, et le récent cas Mbappé modifie encore les équilibres. Il a un peu moins de vingt ans et des rémunérations invraisemblables. Donc les discussions pour les jeunes joueurs deviennent plus difficiles. On a une attitude plus ouverte que par le passé mais on essaie surtout de faire des plans de carrière plus longs », a-t-il déclaré à L’Equipe. En clair, JMA mise gros sur le parcours européen de l’OL, que ce soit en Ligue des Champions ou en Ligue Europa, pour promettre des revalorisations automatiques à ses cibles. Une promesse que le patron des Gones pense payante, au vu des participations régulières de l’OL aux joutes continentales.

Aulas ne veut pas faire comme l’OM
Cependant, avec la course aux jeunes talents a forcé le club rhodanien à modifier ses grilles de salaires. « Avant, on pratiquait des salaires progressifs : 100 000, la première année, 110 000 la deuxième, 130 000 ensuite. C’est fini. Si l’équipe est européenne, ce qui est le cas depuis vingt et un ans, ça peut être 100 000 d’entrée et 200 000 le coup d’après ». Et ce n’est pas tout. Obligé de lutter farouchement sur le marché des talents en devenir, JMA tente également de ne pas céder aux exigences démesurées de certains joueurs.

« Les joueurs comme les agents comprennent que ce ne sont pas des promesses de Gascon. Je ne suis pas jaloux du PSG mais j’ai une vision macroéconomique. Prenez Hatem, il va à Paris avec une prime à la signature et un salaire très supérieurs à ce que nous pouvons proposer. Tant mieux pour lui, mais on ne peut pas suivre. Donc, comment penser l’avenir ? » Un positionnement qui explique également pourquoi l’OL ne pratique pas une politique de salaires aussi élevée que Marseille. « La C 1, pour eux (les dirigeants de l’OM), c’est vital. Ils ont une épée de Damoclès, car les salaires ne sont pas neutres en vue du fair-play financier. On pourrait avoir une politique salariale plus haute sur le court terme, mais si ça ne marche pas, ce serait très douloureux économiquement. Le club a une crédibilité qui lui permet de résister aux demandes anormales ».

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