Pape Alé Niang dénonce la surveillance autour de son domicile » Des agents de renseignement font… »
Le climat de tension autour de la liberté de la presse et des médias au Sénégal s’intensifie, notamment avec les récentes révélations de Pape Alé Niang, l’administrateur du site d’information Dakarmatin. Dans une publication sur les réseaux sociaux, M. Niang a fait état de la présence accrue d’agents de renseignement à proximité de son domicile.
Pape Alé Niang n’est pas un inconnu dans le paysage médiatique sénégalais. Sa voix critique et ses analyses ont souvent porté un éclairage sur des sujets sensibles, ce qui semble avoir attiré l’attention des autorités. Cette année, il a été interpellé à deux occasions, des arrestations qui ont suscité des inquiétudes quant à la liberté de la presse au Sénégal.
Dans sa publication, Niang ne laisse pas transparaître de panique ou de peur face à cette surveillance apparente. Au contraire, il adopte un ton calme, cherchant à informer l’opinion publique tout en appelant à la retenue. Il encourage ses abonnés et le public en général à adopter une « zen attitude », un appel à la sérénité et au calme face à cette situation.
La présence d’agents de renseignement aux abords de son domicile soulève cependant des questions importantes. Pourquoi un journaliste serait-il sous surveillance ? Est-ce une tentative d’intimidation ou une réaction aux contenus publiés sur Dakarmatin ? Ces questions trouvent écho dans un contexte plus large de préoccupations quant à la liberté d’expression au Sénégal.
Les arrestations précédentes de Niang ont déjà été perçues par de nombreux observateurs comme une tentative de museler les voix critiques à l’égard du gouvernement. Ces incidents récents ne font qu’alimenter ces perceptions et soulèvent des inquiétudes quant à la capacité des journalistes à opérer librement et en toute sécurité dans le pays.