Procès de l’affaire Hiba Thiam : Ces éléments qui ont entraîné la décision de mise en liberté provisoire de Dame Amar et Cie.

Il aura fallu un peu plus de 9 mois à la justice pour ouvrir le procès de l’affaire Hiba Thiam, morte par overdose de cocaïne lors d’une soirée en plein couvre-feu. Dame Amar et Cie risquent 8 mois de prison, à la suite du réquisitoire du substitut du procureur.

Avec ce réquisitoire du procureur, les mis en cause ont eu un grand soulagement, pour avoir déjà purgé plus que la peine requise, en détention provisoire. Et mieux encore, même si le juge correctionnel du Tribunal de grande instance (TGI) de Dakar suit le réquisitoire du parquet, le fils du défunt homme d’affaires Ameth Amar et ses amis seront libres de toute poursuite pour avoir passé plus de 9 mois en prison. Sauf éventuel appel du parquet.

C’est ce qui a, sans doute, motivé les avocats des prévenus à demander et obtenir une mise en liberté provisoire de leurs clients. En fait, Fatoumata Jacqueline Rigal alias «Choupette», Djibril Ndiogou Bassène alias «Nekh», Pape Diadia Tall, Lamine Diédhiou, Alia Bakir, Louty Ba et Lamine Niane étaient en détention préventive depuis 9 avril 2020.

Pour le verdict, le juge a promis de statuer dans un délai de 14 jours. L’affaire, jugée jusque tard dans la nuit d’hier, va être vidée le 27 janvier prochain. En attendant, trop d’incertitudes subsistent en effet quant à la sentence de la Chambre correctionnelle du TGI.

En réalité, le juge, faudrait-il le rappeler, peut ne pas suivre les réquisitions du procureur. Il n’est pas lié, même si une peine plus sévère que celle requise par le ministère public n’est pas à envisager.

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