Rififi dans un bus tata a Thiaroye: Un passager voleur de plaisir démasqué

Des accusations d’attouchements sexuels entre une passagère et un passager ont failli tourner à une paire de gifles contre un coup de couteau. La jeune fille accuse l’autre passager de profiter du trop-plein de passagers dans le bus Tata pour se frotter à elle. Ce dernier clame avec véhémence son innocence et jure sur tous ses saints de poignarder son accusatrice pour se venger si jamais elle lui inflige une claque.

Ce fut une rocambolesque histoire de fesses entre une fille et un homme dans un bus Tata quasi rempli de passagers. Quand le bus est arrivé à hauteur de l’arrêt cars Thiaroye Djouma ji, la demoiselle monte à bord, joue des muscles et réussit à se frayer un passage dans la marée humaine. Elle porte une tenue hyper sexy et collante, qui met ainsi en exergue les parties intimes de son corps à la forme d’une liane. Elle se faufile entre les passagers et se met en sandwich entre des hommes.
Alors que le bus reprend son trajet, il tombe sur une grande flaque d’eau sur la route, roule au pas de tortue et manœuvre en vue d’éviter les nombreux nids de poule que les eaux usées ont fini d’envahir. Il se fait toutefois prendre dans de brusques secousses, qui font incliner dangereusement le véhicule et projettent aussi les passagers les uns contre les autres. C’est sur entrefaites que certains d’entre eux se cognent parfois dessus ou se penchent involontairement sur d’autres. Tandis que d’autres saisissent l’occasion et se laissent aller en se frottant aux filles affriolantes et autres femmes aux formes généreuses.

Un passager se frotte dans le bus bondé aux fesses d’une fille qui hurle et menace de gifler celui-ci si jamais il récidive

Un des passagers profite des instants de secousse du bus mais surtout du surnombre et se frotte de temps à autre aux fesses de la jeune fille aux «bas» moulants noirs. Cette dernière découvre les agissements lubriques du chaud lapin, se retourne brusquement et lâche un cri de détresse. «C’est quoi ça ? Tu me colles depuis tout à l’heure tes ‘’bijoux’’ aux fesses. Qu’est-ce qui te prend ? Tu es un homme sans vergogne et sans scrupules. Va te frotter aux pétasses, c’est mieux pour toi. J’ai l’âge de ta fille. Espèce de pervers !», se lamente la demoiselle. Des accusations de vol de plaisir qui créent un boucan d’enfer dans le bus et suscitent des commentaires aussi divers que croustillants au sein des passagers.

Le gus nie sans convaincre, menace de poignarder la fille et veut descendre pour acheter un couteau, dans l’hilarité générale

Le voleur de plaisir feint de s’étonner et botte en touche les accusations de la jeune fille. Il monte sur ses grands chevaux, affiche de gros yeux ébahis et jure sur tous ses saints. Il se fait toutefois trahir par ses «joujoux» en pleine érection, qui refusent catégoriquement de se calmer dans son pantalon. La gamine maintient ses allégations contre le quidam, lui crache encore du venin à la figure et menace de lui infliger une retentissante paire de gifles, si jamais celui-ci récidive ou tente à nouveau le coup. Ce dernier disjoncte, se met dans tous ses états et menace à son tour de poignarder la mineure. «Soo ma mbejee ma jam la paaka (Ndlr : si tu me gifles, je te poignarde)». Il devient davantage agité, fouille fiévreusement ses habits et lâche ceci : «xaaral sax ma wacc auto bi jënd paaka (attends, je descends tout de suite du bus et achète un couteau». Il sort quelques billets de banque de sa poche, reste dans le bus et continue d’échanger avec la fille. Qui change de position et se met dans un autre coin.

Un autre passager charge la fille : «tu n’as pas de grosses fesses pour que l’on se frotte à toi ; tu es maigre comme un clou»

Le maniaque sexuel continue de s’agiter et se lance dans des explications aussi fumeuses que drôles. Un autre passager s’en mêle, prend la défense du lubrique et lâche : «xana bala nioo laa riisu nga am taat bu rëy (tu n’as pas de grosses fesses pour que l’on se frotte à toi ; tu es maigre comme un clou».

Vieux Père NDIAYE

LES ECHOS

vous pourriez aussi aimer
Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.