Le directeur exécutif d’Amnesty Sénégal, Seydi Gassama, a exprimé ses préoccupations face aux risques de décès parmi les détenus politiques actuellement en grève de la faim dans les prisons du pays. Mardi, Gassama a exhorté la justice sénégalaise à intervenir rapidement pour éviter d’éventuelles tragédies.
Citant les informations reçues des avocats et des proches des détenus politiques, Gassama a décrit une situation alarmante. Il a rappelé que le Sénégal a déjà été témoin de nombreux décès lors de manifestations suite à des tirs à balles réelles. Il craint que cette tendance ne se poursuive avec la possibilité de voir des détenus mourir à la suite de grèves de la faim.
Sur la plateforme X (qui a remplacé Twitter), il a déclaré : “Après les nombreux morts par balles lors des manifestations, le pays pourrait connaître des décès de détenus suite á des grèves de la faim.”
Il est convaincu que la justice sénégalaise détient les clés pour éviter de telles situations catastrophiques. En guise d’exemple, il a cité le cas de Me Juan Branco, qui a été libéré malgré les accusations graves pesant contre lui, semblables à celles des détenus politiques actuels. Il semble suggérer que si la justice a pu trouver une issue pour Me Branco, elle devrait pouvoir faire de même pour les autres détenus en grève de la faim.