Rufisque : Quand une intervention des forces de l’ordre vire au cauchemar.
Lors d’une tentative de migration irrégulière à Rufisque, une tragédie s’est produite non pas à cause du naufrage d’une embarcation, mais suite à une intervention des forces de l’ordre. Ces dernières ont tenté de stopper les candidats à l’émigration. Le refus de ces derniers de se conformer aux ordres a conduit à l’ouverture du feu, faisant un mort et deux blessés. Les victimes ont été transportées vers un hôpital local pour y recevoir les soins nécessaires.
Pour comprendre les circonstances de cette intervention tragique, une enquête a été initiée par le procureur de la République du tribunal d’instance de Rufisque. Les premiers éléments révèlent que c’est suite à un signalement de deux jeunes hommes suspects, transportant des sacs à dos, que la police est intervenue.
Lors de cette opération, alors que les forces de l’ordre patrouillaient à la recherche de ces deux individus, elles ont été confrontées à un large rassemblement de candidats à l’émigration au bord de la mer. Les tensions ont monté, surtout avec la présence d’un groupe de cinq gendarmes identifiés comme membres de la “Section environnementale de la gendarmerie nationale”, menés par une officière supérieure.
La situation s’est envenimée, entraînant des détonations et une panique générale. Mbaye Ngom, un jeune homme, a été gravement blessé par balle. Le projectile, de calibre 5,56, s’est logé dans sa clavicule gauche, causant une blessure profonde. Mbaye Ngom a finalement succombé à ses blessures.
Après cet incident, la plupart des personnes présentes ont quitté la plage, y compris les officiers. La victime a été emmenée à l’hôpital où son décès a été confirmé. Une enquête plus approfondie a été lancée, et un étui de calibre 5,56 a été retrouvé sur les lieux, typique des armes M16.