Santé De La Reproduction : Sansas, Pour Permettre Aux Jeunes De Se Protéger Et D’éviter Les Actes Criminels

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Sansas santé reproduction
Grossesses précoces, infanticides, meurtres ou assassinats. La liste est loin d’être exhaustive. Tout ça peut résulter d’une vie sexuelle des jeunes et des adolescents alors qu’ils ignorent encore leurs droits dans le domaine de la santé de la reproduction.

Coordinateur du projet Santé reproductive des adolescents et jeunes du Sénégal, Abdoulaye Ka a voulu faire, d’emblée, une précision de taille. «Nous n’avons pas la prétention de réinventer la roue, mais plutôt jeter les bases de la pérennisation des actions relatives à la santé de la reproduction. Nous voulons permettre aux jeunes de se protéger et d’éviter ces actes criminels», a-t-il déclaré lors de l’atelier de sensibilisation des journalistes sur les thématiques dudit projet, ces 14 et 15 juillet à Saly (Mbour).

Le programme  intervient dans les deux régions de Sédhiou et de Thiès (Mbour) avec 20 communes urbaines et rurales. L’objectif général est d’améliorer l’accès aux services de santé reproductive des jeunes et des adolescents, en particulier des filles, des jeunes femmes et jeunes vulnérables, à travers un accès à des services de santé de qualité et adaptés, ainsi qu’à une éducation en matière de SRAJ (santé de la reproduction des ados et des jeunes), visant à diminuer les inégalités femme-homme et les violences qui en découlent. 

Pour ce faire, les acteurs auront pour mission d’élargir et améliorer l’offre en matière de SRAJ, d’améliorer les connaissances et aptitudes des bénéficiaires et de contribuer au renforcement d’un environnement social et légal favorable au niveau local et national.
Selon toujours le coordonnateur, 24 460 jeunes, 260 professionnelles de santé et 200 agents de santé communautaire de 30 structures de santé, des équipes-cadres des districts sanitaires, des régions médicales et de la DSME/MSAS, 920 membres du personnel scolaire et 12 240 parents d’élèves au sein des 46 établissements ciblés, 160 personnels d’associations culturelles/communautaires seront mis à contribution. 
Lors de sa présentation, Abdoulaye Ka a assuré que les impacts, à plus long terme, associés à ces résultats attendus sont la réduction des mariages et des grossesses précoces et des grossesses non désirées et par là, de leur impact sur l’éducation (décrochage scolaire, déscolarisation…), notamment des jeunes filles, l’évolution des normes sociales (perception du statut des jeunes filles et des jeunes femmes, rapports femme-homme/rapports de pouvoir), la réduction des inégalités femme-homme et des VBG (MGF, violences sexuelles, physiques, psychologiques…).

Une meilleure implication des adolescents, jeunes hommes et jeunes femmes dans les décisions individuelles et collectives concernant leur santé, notamment leur santé reproductive, l’autonomisation sociale des adolescents et jeunes, notamment les jeunes filles et jeunes femmes, et l’amélioration des conditions de vie et du bien-être des adolescents, jeunes filles et jeunes hommes seront aussi pris en compte.
Sansas va durer quatre ans, à compter du premier trimestre 2021. Son financement s’élève à plus de 5 milliards de F Cfa.
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