Sénégalais t*é en Allemagne : Ce que n’a pas dit la Police

Du neuf dans l’affaire du jeune Mohamed D. t*é par balles à Dortmund. Comme dans le dossier de la diplomate sénégalaise violentée au Canada, la police allemande a menti sur les circonstances de la mort de Dramé.

En effet, la presse allemande a fait savoir que les policiers impliqués dans l’incident n’avaient pas allumé leurs cameras portatives.

Le ministre de l’Intérieur Herbert a d’ailleurs saisi les parlementaires de l’Etat d’une lettre qui détaille cette information.
Selon la lettre reprise par Les Echos, la caméra portative est une caméra mobile permettant de procéder à un enregistrement audiovisuel lors des interventions.

Le traitement des données enregistrées par la caméra a pour finalité la prévention des incidents au cours des interventions, le constat des infractions et la poursuite de leurs auteurs par la collecte de preuves, mais aussi la formation et la pédagogie des agents.

Ainsi les caméras sur les gilets des policiers auraient pu fournir plus d’informations sur l’opération au cours de laquelle un Sénégalais de 16 ans a été mortellement blessé par cinq balles.

Selon les enquêteurs, l’utilisation n’était initialement pas adaptée à une caméra corporelle – puisque le jeune voulait apparemment se suicider avec un couteau.

Lorsque la situation a changé et que le jeune de 16 ans s’est approché des policiers avec le couteau, la situation est devenue si stressante pour les policiers en quelques secondes que personne n’a pensé à la caméra corporelle.

Le ministère de l’Intérieur allemand a défendu la décision des agents impliqués de ne pas avoir allumé leurs caméras corporelles pendant l’opération.

Un porte-parole du ministère a déclaré que les instructions de la police de Rhénanie du Nord-Westphalie contenaient des réglementations correspondantes pour l’utilisation des caméras corporelles. En conséquence, le tournage de «circonstances hautement personnelles» n’est pas autorisé.

«La décision très personnelle de vouloir mettre fin à ses jours et d’être « filmé » dans le processus pourrait être englobée là-dedans», a déclaré le porte-parole du journal.
Le parquet de Dortmund et la police Recklinghausen reconstituent actuellement ce qui s’est passé lundi dernier. Selon l’enquête, le jeune de 16 ans s’est approché de la police avec un couteau malgré l’utilisation de gaz poivré et de tasers. Un policier en poste pour la sécurité avait tiré six fois avec sa mitraillette, cinq balles avaient touché le jeune.

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