Le Sénégal traverse actuellement une période de turbulences politico-sociales, marquée par les récentes condamnations du leader du Pastef et les manifestations qui ont suivi. Ce verdict controversé a entraîné des violences et a fait 16 morts selon le bilan officiel. Une situation encore plus préoccupante est la présence d’individus armés et non identifiés lors de ces affrontements, suscitant des interrogations sur leur rôle et leur affiliation. Cet article examinera les différents aspects de cette situation tendue et abordera également le procès Sonko-Adji Sarr ainsi que les éventuelles candidatures présidentielles à venir.
Les manifestations qui ont suivi la condamnation du leader du Pastef ont été marquées par des affrontements violents entre manifestants et forces de l’ordre. Au cours de ces événements, la présence d’individus armés et masqués, parfois en collaboration avec les forces de l’ordre, a été observée. Les autorités évoquent la présence de “forces occultes” infiltrées dans les manifestations, tandis que des vidéos amateurs ont suscité des interrogations sur l’identité de ces individus armés.
Les forces de défense et de sécurité ont exprimé leur embarras face à la présence de ces individus armés. Certaines vidéos amateurs montrent clairement des individus encagoulés et armés aux côtés des forces de l’ordre, ce qui soulève des interrogations quant à leur affiliation. Les autorités ont évoqué la possibilité que certains de ces individus soient des policiers en civil, tandis que d’autres pourraient être des “nervis” recrutés pour défendre des intérêts politiques.
Certains estiment que le procès Sonko-Adji Sarr est un complot politique visant à éliminer un potentiel candidat à la présidence, à l’instar de Karim Wade ou Khalifa Sall. Cependant, le porte-parole de la majorité, Seydou Gueye, soutient qu’il s’agit d’un procès entre deux citoyens et que Ousmane Sonko a été condamné à payer des dommages et intérêts. Il rejette ainsi les allégations de complot politique.
Seydou Gueye a également été interrogé sur une éventuelle candidature du président Macky Sall en 2024. Il affirme que cette décision revient au chef de l’État, mais souligne que compte tenu des menaces pesant sur la stabilité du pays, une continuité pourrait être bénéfique pour le Sénégal.