Sit-in à Mbour : Les Agents De Santé Manifestent Toujours Leur Soutien à Leurs Camarades De Tivaouane En Détention

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Sit-in à Mbour : Les agents de santé manifestent toujours leur soutien à leurs camarades de Tivaouane en détention
L’Union Régionale de Thiès/Sous-section district de Mbour de And Guesseum était en sit-in, ce vendredi au centre de santé de Mbour, de 10 h à 13 h. Les agents de santé continuent de manifester leur soutien à leurs camarades de l’EPS1 de Tivaouane retenus en prison suite au drame lié à l’incendie au service de néonatologie et ayant entraîné des pertes en vies humaines.

”Nous continuons à manifester notre solidarité à nos camarades qui ont été emprisonnés. On avait pris une infirmière et une sage-femme; ensuite c’est le technicien de maintenance qui est venu s’ajouter au groupe. Nous pensons que ces camarades, leur place n’est pas en prison mais à l’hôpital. Et la justice pourra dérouler sa procédure jusqu’au jugement”, a assuré Mballo Dia Thiam, secrétaire général du Sutsas.

Selon les syndicalistes, les autorités  sont en train de sévir sur les agents de santé pour essuyer les larmes des populations.

Selon les agents de santé, les personnes dotées de bon sens savent que la responsabilité des agents ne pourrait nullement être engagée dans ce drame.

 ”Elles ne sont pas des électriciens pour faire ou évaluer un branchement électrique, ni des spécialistes en bâtiment pour concevoir un plan, encore moins des sapeurs-pompiers. La place de ces vaillants soldats de la santé n’est pas derrière les barreaux mais plutôt  dans les salles de soins, les salles d’accouchement, les suites de couches, les services néonatalogie, entre autres”, a assuré Dame Seck, SG Sutsas/section Mbour.

Ainsi, pour lui et ses camarades, au lieu de chercher à calmer les ardeurs des populations, il faut chercher les véritables causes de ce drame qui a eu des précédents et arrêter les véritables coupables. 

A l’endroit des autorités, il confie que pour traiter une maladie ”il faut s’attaquer à la cause et non aux signes et symptômes”. 

Car dit-il, ”si toute la lumière sur ce drame n’est pas faite et qu’il y ait un diagnostic réel de la situation, nous ne le souhaitons certainement pas, il faut oser le dire, il y aura d’autres cas comme Tivaouane 2022, Linguère 2021 et seule la population et les agents de santé pour ne pas dire les paramédicaux vont encore en pâtir”. 

Ainsi, les syndicalistes disent non à ”l’acharnement et le harcèlement exercés sur les agents de santé en général et les paramédicaux en particulier, non à une justice sélective ou orientée ne visant que les honnêtes, dignes et braves travailleurs de la santé”.

”Nous réclamons une justice équitable comme tout citoyen de ce pays, gage de paix sociale et durable”, interpelle Dame Seck.
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