Sonko : « Je préfère être proche de mes militants que protégé par le GIGN »
À trois jours de la fin de la campagne électorale, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, a pris la décision de retirer les éléments du Groupement d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) de son cortège. Cette mesure vise à lui offrir plus de liberté et de proximité avec ses militants, tout en optant pour une sécurité privée. Le Premier ministre a justifié cette décision en déclarant qu’il n’a jamais voulu exploiter ses prérogatives officielles pendant la campagne électorale. Dès le début de la campagne, les forces du GIGN lui avaient proposé d’assurer sa sécurité, une offre qu’il avait initialement refusée. Cependant, le commandement a insisté pour mettre ses troupes à sa disposition, en raison de son statut de Premier ministre.
Ousmane Sonko a précisé que la présence de la sécurité d’État gênait ses interactions avec ses partisans. Il a donc pris l’initiative de contacter le ministre des Forces armées pour retirer la protection étatique de son cortège. Cela permet ainsi à Sonko de se sentir plus à l’aise dans ses rassemblements, avec un dispositif de sécurité privé adapté à ses besoins. En affirmant que le parti Pastef pouvait gérer ses propres préoccupations sécuritaires, il a souligné la capacité de son mouvement à se défendre contre l’oppression de l’État. Il a également exprimé sa confiance en sa propre sécurité, affirmant que son parti était le seul à avoir su se protéger face aux attaques institutionnelles.