Suspension coupe de bois : Seule la région naturelle de la Casamance est concernée

La suspension jusqu’à nouvel ordre de toutes les autorisations de coupe de bois n’est pas une mesure qui s’applique sur toute l’étendue du territoire. La précision a été faite, ce vendredi 19 janvier 2018 par Mame Thierno Dieng, ministre de l’Environnement et du Développement durable, au cours d’une conférence de presse.

Le ministre qui a mis au point deux aspects dans sa communication a relevé que l’un des motifs de cette rencontre portait entre autres, sur la suspension, jusqu’à nouvel ordre de toutes autorisations de coupe de bois. “Il s’agit d’une suspension transitoire dans le temps et limitée dans l’espace. Concernant la suspension dans le temps, on a bien dit jusqu’à nouvel ordre, c’est quand la sécurité sera totalement rétablie dans les zones concernées. La restriction concerne la région naturelle de Casamance. A Ziguinchor, Kolda et Sédhiou, on va surprendre toute activité d’exploitation forestière, que ce soit le charbon de bois, le bois de chauffe, le bois d’œuvre, le bois artisanal”, a-t-il énuméré.

Cette activité d’exploitation forestière est normée et régulée dans le cadre d’une campagne d’exploitation forestière. Laquelle campagne, note-t-il, obéit “à des conditions de temps limité à 10 mois  et d’espace, la région naturelle de Casamance plus maintenant Tambacounda. L’instruction reçue pour le moment par son département, consiste à restreindre la campagne seulement dans la région naturelle de la Casamance. En conséquence, toute exploitation, quelle qu’elle soit, à Ziguinchor, Kolda ou Sédhiou est une exploitation frauduleuse. Parce que l’arrêté que nous sommes en train de préparer et de signer pour démarrer la campagne va prendre en compte cette restriction. Il s’agit donc d’une suspension transitoire et limitée dans l’espace”.

Pour ce qui est de la levée de la mesure, cela dépendra de quelques facteurs. “Quand les circonstances permettront à ce que l’exploitation reprenne normalement, il est bien évident qu’on va redonner la possibilité aux populations de jouir de ces ressources qui leur sont propres. Mais quand des questions de sécurité ne le leur permettent plus, l’Etat a la responsabilité de prendre les garanties qu’il faut pour préserver d’abord la ressource ensuite et surtout la vie des individus. Donc cette mesure, me paraît profitable à tout point de vue aux populations Sénégalaises”, conclut le ministre.

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