Tabaski, Covid-19, cherté des moutons : Les Sénégalais prient dans la résilience

La Oumah Islamique fête en ce vendredi 31 juillet 2020, l’Eil El Kabir. Et en dépit de la Covid-19 et de la cherté des moutons qui ont imprimé leurs marques à notre pays, nos compatriotes tiennent bon pour célébrer la tabask. Pour la première fois dans l’histoire de cette fête musulmane, les sénégalais se retrouvent dans une situation exceptionnelle mais leur capacité de résilience adossée à leur spiritualité les sauvent de cette périlleuse situation.

Les Sénégalais fêtent ce vendredi la tabaski communément appelée la fête du « sacrifice ».

Cette fête intervient cette année dans un contexte particulier. La Covid-19 est un risque qui pèse encore sur tous les Sénégalais.

La maladie n’a pas disparu et les autorités sanitaires continuent d’inviter nos compatriotes en déplacement dans le pays à respecter les mesures de prévention édictées pour éviter la propagation de la Covid-19.

En effet depuis le 2 mars dernier, date de l’apparition du premier cas de coronavirus dans notre pays jusqu’à aujourd’hui, le virus continue de se propager avec à la clé 10.000 cas positifs et 200 patients décédés.

Mais cette capacité de résilience des sénégalais est encore rendue plus hardie avec la tabaski car c’est une fête religieuse, culturelle, sociale, économique et même politique.

C’est l’occasion des retrouvailles familiales et de la tenue des conseils de famille. Toutefois, la Covid-19 a affecté l’économie sénégalaise car plus la crise tire en longueur, plus l’outil de production sera endommagé, plus la reprise sera difficile.

Mais en dépit de cette situation chaotique, les Sénégalais tiennent à fêter la tabaski, dans la foi en Dieu, la résilience, la dignité et l’entregent.

Et la teranga sénégalaise est partie pour gommer les disparités les plus criardes entre sénégalais qui ont acheté des moutons et ceux qui ont le gousset vide à cause de cette crise.

C’est dire que la capacité de résilience de nos compatriotes est à saluer car nonobstant toutes ces difficultés tendant à plomber la fête du « sacrifice »,tout le monde résiste pour que tout se passe dans les conditions acceptables.

Assane SEYE-Senegal7

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