Tensions électorales : le ministère de l’Intérieur prend des mesures pour sécuriser Dakar
Le regain de tension dans l’arène politique, avec des scènes de violence entre opposants et membres de la mouvance présidentielle en marge de la campagne, a poussé les forces de l’ordre à renforcer leur dispositif de surveillance en banlieue.
Elles veulent éviter tout affrontement entre les caravanes des opposants et des tenants du pouvoir qui se disputent le terrain pour convaincre les populations. Ainsi, face aux risques d’affrontement et de sabotage, les forces de l’ordre ont quadrillé la banlieue dakaroise. En effet, des check-points ont été installés dans certains points stratégiques. La police effectue régulièrement des patrouilles aux alentours des permanences de certaines formations politiques. C’est le cas des permanences du parti ARC, près du marché Zinc de Pikine, de PASTEF sur la route Icotaf et de la mairie de Pikine-Est, transformée en quartier général du parti Jam Jarin Sa Rew.
De plus, renseigne Enquête, des éléments du Groupement mobile d’intervention (GMI), à bord de pick-up ou de véhicules blindés, sont positionnés sur la route nationale numéro 1 et dans certains axes routiers de Pikine. Des policiers en civil surveillent également les déplacements des caravanes des candidats.
Le même dispositif est de rigueur à Guédiawaye et à Keur Massar, où les forces de l’ordre sont présentes dans certains axes routiers. Eu égard à son important bassin électoral, la banlieue dakaroise est devenue ces derniers jours le lieu de prédilection des candidats aux législatives.