« Terrorisme à Bamako : l’armée malienne riposte avec six arrestations »
L’armée malienne a annoncé l’arrestation de six individus suspectés d’être impliqués dans les attaques du 17 septembre à Bamako, qui avaient fait plus de 70 morts. Ces attaques, revendiquées par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, avaient ciblé l’aéroport militaire et un centre d’entraînement de la gendarmerie.
Les suspects, interpellés les 17 et 18 novembre, sont accusés d’avoir facilité l’installation des commandos jihadistes, mené des repérages et fourni un soutien logistique. Ces arrestations marquent une étape dans la réponse des autorités à une attaque d’une ampleur inédite à Bamako depuis 2016.
Le GSIM avait affirmé avoir infligé de lourdes pertes aux forces adverses, notamment des mercenaires de Wagner, avant que ses combattants ne soient tués. Cette attaque souligne la persistance de la menace jihadiste, malgré les efforts du régime militaire dirigé par le général Assimi Goïta.
Depuis 2022, le Mali a rompu ses liens avec la France et l’ONU, renforçant ses partenariats avec la Russie. La situation sécuritaire reste néanmoins critique, avec des violences quasi quotidiennes dans plusieurs régions du pays.