Un ambulancier révèle :” à chaque fois qu’on entend une sonnerie c’est qu’il y’a un cas urgent à évacuer”

L’avènement de la 3e vague épidémique et la flambée des cas de contamination au coronavirus ont entrainé un essoufflement des établissements sanitaires, mais également du personnel de santé.

Si le personnel soignant est le plus exposé au surcharge du travail lié à la pandémie du coronavirus, il n’en est pas moins des ambulanciers, chargés à tout moment de convoyer les malades.

« Depuis l’apparition du Covid-19, nous sommes à pied d’œuvre ». Il m’arrive de « rester trois jours au Samu sans rentrer chez moi. Nous avons un rythme à la limite intenable. Nous nous sacrifions pour les patients. Notre travail est très difficile », a déclaré Malick Mbaye Diouf, ambulancier au Samu national.

Ce dernier poursuit : Tu peux sortir du Samu et revenir à 20 heures, parce que tu peux déposer un malade et de là, on te dit d’aller chercher un autre malade. Il peut en être ainsi pendant plusieurs heures. En général, quand on retourne à la base, c’est pour chercher de l’oxygène », confie Malick Mbaye Diouf.

N’étant pas au bout de ses peines, l’ambulancier au Samu national ajoute que leurs difficultés sont également liées à la cadence très soutenue du travail, mais aussi par le manque de personnel .

vous pourriez aussi aimer
Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.