[vidéo] Cohabitation Difficile Avec Les Chauffeurs Clando, Viols, Agressions : Psychose Chez Les Habitants De La Cité Almadies 2

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Cohabitation difficile avec les chauffeurs clando, viols, agressions à Almadie 2
Le pire pourrait se produire à la cité Almadies II si l’on y prend garde. Et pour cause, les habitants ne supportent plus le garage clandestin à l’entrée de la cité. Un garage qui a été installé depuis bientôt trois ans. Se trouvant non loin de la sortie 9 de l’autoroute à péage, ce lieu est devenu une gare pour les automobilistes en provenance des régions. En outre, des taxi-clando en ont fait leur lieu de départ vers les différents quartiers de Keur Massar. Ne s’arrêtant pas là, les mécaniciens y ont pris demeure. La devanture de la cité Almadies II a été baptisée, par les jeunes du quartier, de manière ironique « baux maraîchers » en référence à l’une des plus grandes gares de Dakar.  

Cette situation a poussé les habitants à saisir l’administration. « Nous avons adressé des correspondances au préfet de département de Rufisque et au maire de Rufisque », renseigne madame Mbaye, la déléguée de quartier. Ces requêtes ont permis de servir une sommation aux voisins gênants. Mais la situation n’a guère évolué dans le bon sens.
Le pire est qu’aujourd’hui, les résidents de la cité Almadie II ne se sentent plus en sécurité. Amadou  Diallo raconte sa mésaventure avec les chauffeurs de taxi-clando. « Un soir, de retour du travail, j’ai trouvé un clando garé devant ma maison. Après avoir demandé après lui, j’ai su qu’il était parti à Guédiawaye. Il a demandé à ce qu’on déplace la voiture pour que je puisse me garer. À son retour, il m’a accusé d’avoir endommagé sa voiture. N’eut été l’intervention de la police, le pire aurait pu se produire parce qu’il avait appelé, en renfort, les autres chauffeurs pour forcer l’entrée de ma maison ».
Allant plus loin, Madame Mbaye nous fait savoir que même des cas de viols sont enregistrés dans la zone.
Après plusieurs alertes, les résidents de la Cité Almadies II comptent passer à la vitesse supérieure. « Cette situation ne peut continuer. Si les autorités compétentes n’agissent pas, nous allons régler le problème par nos propres moyens » déclare Mouhamed Ndiaye, le responsable des jeunes de la cité.
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