Violence Dans Une Boîte De Nuit à Saly : Agressé Par Un Sénégalais, Un Belge Crie à L'injustice…

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Violence dans une boîte de nuit à Saly : Agressé par un Sénégalais, un Belge crie à l
Les cas de violence pleuvent à longueur de journée. Un individu qui porte les initiales de B. G. D. a tailladé le visage d’un client d’une boîte de nuit à Saly, le jeudi vers 2h 30mn.
La balafre sur le visage de la victime part de l’oreille jusqu’au menton. 

La victime s’est trouvée avec 17 points de suture. La blessure est tellement profonde que le cartilage de son oreille a été touché. 

”La blessure n’est pas seulement physique. Je suis en état de choc. J’ai le moral au plus bas. Mon agresseur est en liberté. C’est insupportable !”, confie la victime Ayashi Moheballah. 

Il raconte encore : ”On était assis, chacun buvait tranquillement. J’ai vu le gérant lui servir un cocktail, je lui ai demandé ce que c’était en lui disant de me faire goûter. Quand le gérant a servi le verre, mon bourreau s’est rapproché pour discuter avec moi, mais il s’exprimait en anglais et moi je ne comprenais rien de ce qu’il disait. Je n’ai même pas vu le coup partir, je n’ai pas réagi. J’ai juste senti le sang couler. Les choses se sont passées en une fraction de secondes”.

L’agresseur prend le temps de monter dans sa voiture et essaie de s’enfuir. S’ensuit une course poursuite dans les rues de Saly de 2h du matin jusqu’à 3h30. Las de courir dans les rues, et toujours poursuivi par sa victime, l’agresseur se rend de son propre chef au commissariat de Saly.

”Au commissariat, j’ai pété un câble. Les policiers que j’ai trouvés sur place m’ont demandé de quitter les lieux. J’ai été traîné par terre, j’ai même reçu des coups de matraque. Ce n’est que vers 4h du matin que je suis allé à l’hôpital pour qu’on me dispense des soins. J’ai même fait un arrêt cardiaque. Mon agresseur a été retenu au commissariat. A ma grande surprise, il a été remis en liberté le samedi, soit disant que le weekend était trop long. La police l’a libéré et a gardé sa voiture”, raconte Ayashi Moheballah. 

Il explique que deux plaintes ont été déposées au tribunal et au commissariat de Saly. La victime prétend aussi avoir reçu des propos d’intimidations. 

”La famille de mon agresseur a voulu négocier. On me dit qu’il est issu d’une famille riche et que c’est un intouchable. C’est une injustice que j’ai vécue au commissariat. Je veux que justice soit faite. Je n’accepte pas que mon agresseur ne puisse pas rendre compte. Il se déclare au-dessus de la justice mais qu’est-ce qui justifie son acte ?”, se demande Ayashi Moheballah.

Contacté, le commissariat de Saly renseigne que le dossier a été transmis à titre de renseignements.

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