Violences faites aux femmes: Le S.U.D dénonce le « déferlement d’atrocités » dont sont victimes les femmes…

« Au Sénégal, pas un seul jour ne passe sans que l’on ne lise dans la presse un cas de violence faite à une femme…« , remarque la cellule de communication du parti Sénégalais Unis pour le Développement (S.U.D) de Moustapha Guirassy. A l’occasion de la journée internationale sur les violences faites aux femmes, célébrée ce dimanche, les partisans de l’ancien ministre de la communication ont dénoncé les atrocités dont sont victimes les femmes.

« C’est un déferlement d’atrocités au quotidien, véritable calvaire des femmes sénégalaises battues, niées, tuées, violées, mutilées, harcelées par les hommes. 70 % de femmes subissent des violences, selon une étude faite par un chercheur de l’université Gaston Berger de Saint Louis. Et, la tendance très lourde de notre société à faire des médiations et à privilégier des mécanismes de réconciliation et de gestion des conflits au sein des ménages opère inexorablement en faveur du péril de sécurité et de justice…« , notent-ils.

Et de poursuivre: « par conséquent, l’État et les institutions de sécurité n’interviennent le plus souvent que lorsqu’il s’agit de cas considérés comme des troubles à l’ordre public. Alors, Posons-nous la question de l’effectivité des lois protégeant les femmes victimes de ces pratiques. Posons-nous la question de notre fondamentalisme culturel qui érige comme règle immuable la résolution des conflits au sein de la sphère privée… »

« Il faut changer de paradigme en mettant en place une approche préventive pour éduquer et sensibiliser au sein de la sphère familiale comme dans l’espace public. Elle doit notamment s’opérer dans le milieu scolaire par la sensibilisation des jeunes aux notions de dignité, d’égalité et de respect mutuel par le biais d’actions de prévention des violences faites aux femmes. Il faut également privilégier une approche collaborative qui prenne en compte nos réalités culturelles en impliquant les instances de notre pays telles que les ASC, les associations de femmes, les chefs religieux…« , conclut la cellule de communication du S.U.D…

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