Accident De La Route : Eiffage Concessions Teste Ses Capacités De Réaction Lors D’une Simulation Spectaculaire

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Accident de la route : Eiffage Concessions teste ses capacités de réaction lors d’une simulation spectaculaire
Dans le but d’évaluer sa cellule de crise, la Société Eiffage de la Concession de l’Autoroute de l’Avenir (SECAA) a mis en place, ce jeudi 19 mai dans la matinée, une simulation d’accident de camion citerne. L’exercice, qui a duré 3h, a vu la participation de tous les partenaires de la société allant de la gendarmerie, aux sapeurs pompiers en passant par la sous-préfecture, Total Energies et Transport Gazal.

Zone de Sébi Ponty dans le sens Dakar-AIBD,aux environs de 9h du matin. Un embouteillage s’est formé sur l’Autoroute de l’Avenir. Des gendarmes ont arrêté la circulation sur l’une des voies tout en la réorientant sur la chaussée inverse poussant ainsi les automobilistes à se partager les deux voies inverses. Ce basculement du trafic, par les hommes en bleu, s’est opéré en raison d’un exercice de simulation d’un accident d’un camion citerne ayant eu lieu dans le secteur. Sur l’accotement de la voie bloquée se trouve, couchée sur le flanc droit, une cuve pleine d’essence entourée de 3 véhicules particuliers. A proximité de ces engins, des sapeurs-pompiers qui, à l’aide d’une lance à mousse, s’activent afin d’empêcher la propagation du feu et du liquide inflammable découlant de la citerne en créant un tapis de mousse. Les flammes maîtrisées, la cellule nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique (NRBC) arrive pour colmater la fuite présente sur la cuve.

Passée cette étape, une société chargée de la dépollution déverse sur le sol, imbibé d’essence, une substance absorbante s’apparentant à du sable.

Puis, la même équipe procède au transvasement de l’hydrocarbure restant dans la cuve vers une citerne déployée sur les lieux. Qui parle de renversement d’essence, parle de badauds opportunistes. Pour éviter que ces derniers se ruent vers ce liquide pour le recueillir, des gendarmes veillent au grain en établissant un périmètre de sécurité autour de la scène.

Enfin, SECAA SA s’attèle au remorquage des véhicules impactés. Pour des véhicules légers, le remorquage coûte 30 000 FCFA mais subventionné à hauteur de 50% par la SECAA faisant dépenser ainsi au client la moitié soit 15 000 FCFA. Pour les poids lourds, le prix du remorquage est fixé à 90 000 FCFA pris en charge à 70% par la SECAA faisant dépenser au client 30 000 FCFA.

Plaidoyer sur l’utilisation de la bande d’arrêt d’urgence

Bien que la scène puisse paraître spectaculaire, il s’agit là d’une simulation orchestrée par la SECAA et ses partenaires. L’exercice achevé, les gendarmes rétablissent la circulation. Pour Amadou Thiam, Directeur d’Exploitation Adjoint de la SECAA, cette simulation s’imposait afin de mesurer les capacités de réaction de la structure face à de tels évènements : « L’objectif de cet exercice était de tester notre capacité de déploiement. La SECAA SA vient en soutien des autorités et des forces de l’ordre. Ça nous a permis de tester nos procédures d’interventions, de faire la bulle de sécurité, l’assistance pour le balisage et permettre la communication aux usagers ».


L’un des acteurs de cette mise en scène, le capitaine Djibril Sall, du groupement d’incendie et de secours numéro 1, revient sur le déroulement des actions de ses hommes : « Nos équipes se sont déplacés sur les lieux avec pour objectif principal de rétablir le plus rapidement la circulation en vue de limiter les effets de l’accident ».

Bien que satisfait de l’exercice d’un point de vue global, un inconvénient a été noté. « En chemin, nous avons rencontré d’énormes difficultés d’accès au lieu de l’accident. Parce que la bande d’arrêt d’urgence prévue pour ce genre de situation était occupée par des usagers de l’autoroute », déplore le capitaine Sall. A cet effet, il lance un appel : « Nous demandons à tous les automobilistes de ne pas emprunter la bande d’arrêt d’urgence ».

De son côté, la SECAA assure mener des actions allant dans le sens de conscientiser les automobilistes sur le sujet. « Nous menons beaucoup de campagnes de sensibilisation, des campagnes de communication sur la question. Également, avec l’appui du peloton de la gendarmerie, il y a des actions qui sont mises en place pour réprimer certaines actions », confie Amadou Thiam, directeur d’exploitation adjoint de la SECAA.

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