Azoura Fall poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et menace de m0rt

Azoura Fall, militant de Ousmane Sonko, est en prison depuis les affrontements dans la cité de Touba. Son dossier vient de connaître une autre charge, il est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles sur la santé mentale du chef de l’Etat et pour menace de mort sur la personne de Adji Raby Sarr. Selon son avocat, le parquet a saisi le juge Mamadou Seck du Deuxième cabinet, qui a ordonné son mandat de dépôt en raison des dispositions de l’article 139 du code de procédure pénale.

Cette affaire soulève des questions sur la liberté d’expression et la répression des opposants politiques au Sénégal. Les partisans de Sonko considèrent que les poursuites contre Azoura Fall sont une manœuvre politique visant à réprimer les voix dissidentes. Ils craignent que les autorités ne cherchent à museler l’opposition avant les élections présidentielles de 2024.

Il faut rappeler que la liberté d’expression est un droit fondamental reconnu par la Constitution sénégalaise et les traités internationaux. Les autorités doivent garantir ce droit et veiller à ce que les poursuites judiciaires soient conformes aux principes de légalité, de proportionnalité et de nécessité. Les critiques et les opinions divergentes ne doivent pas être considérées comme des crimes, mais comme une expression légitime de la pluralité des points de vue dans une société démocratique.

En conclusion, la poursuite de Azoura Fall pour diffusion de fausses nouvelles soulève des questions sur la liberté d’expression et la répression des opposants politiques au Sénégal. Les autorités doivent respecter les droits fondamentaux des citoyens, y compris le droit à la liberté d’expression, et veiller à ce que les poursuites judiciaires soient conformes aux principes de légalité, de proportionnalité et de nécessité.
M.N.MANE/senegaldirect

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